Séries TV

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Re: Séries TV

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Trop sympa :mrgreen: même en anglais, ça serait cool.
Pour moi, le dernier chapitre (ou dernier épisode) de Shokuzaï gâche le reste...
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MOSS a écrit :ooh :cry: y'a de l'eau dans le gaz entre musidora et affiche-ciné... :wink:
Ouais il aime pas The Wire et il ne veut pas dire pourquoi, je boude. :P (et ej ne vois pas comment on peut faire ca en 1h30)
penny-lane a écrit :dans le cas d'une série, ce n'est pas du tout la même temporalité, puisque les épisodes rythment la chose et rendent le tout beaucoup plus facile à voir ...
Oui et puis la narration joue aussi beaucoup sur l attente entre deux épisodes, entre deux saisons. Enfin, c était le cas lorsque la diffusion était avant tout télévisuelle.
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Non, mais sans dèc : aucun d'entre vous, après avoir relancé un jour une projo 35mm avec un chewin-gum et un bout de ficelle en maintenant artificiellement en vie un chrono avec un débiteur d'huile fabriqué à partir des restes d'un piston à crème chantilly trouvé dans un tiroir du bureau du dirlo, ne s'est-il fait penser à


MAC GUYVER ???

(passez la souris sur la partie en blanc...)
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Ma souris est indifférente a ton blanc, valium.
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penny-lane a écrit :Je trouve aussi que la plupart des films de plus de 2 heures sont trop longs. MAIS, dans le cas d'une série, ce n'est pas du tout la même temporalité, puisque les épisodes rythment la chose et rendent le tout beaucoup plus facile à voir ...

Pour reprendre l'exemple de Kurasawa, Shokuzai est beaucoup plus digeste en série de 5 fois 1 heure que dans sa version ciné (montée juste pour la France, parce que les français pensent que seuls les films de cinéma sont bien, et pas les séries TV, N'EST-CE PAS?) en deux films de 2h et 2h30 !
Hé les zamis, ne mélangez pas tout. Je faisais juste un // entre cinéma et série TV, bien sur que chacun a ses spécificités narratives propres.
Et bien sur que je ne tiens pas à ce que tous les films fassent 1h30. Quand Sokourov fait Faust ou Cameron fait Titanic, je suis ravi.
Mais je crois que la durée est un challenge beaucoup trop difficile pour 99% des créateurs, c'est comme escalader l'Everest en tongs pour la plupart, N'EST-CE PAS ?

Par ailleurs, je confesse ne pas trop aimer la facilité en général, il est rare que la facilité cache de la qualité (The We and the I par exemple, c'est rare d'avoir une telle impression de fluidité), la facilité est le plus souvent synonyme de ciné-McDo... Même si un petit plaisir Double Cheese est agréable de temps en temps... :mrgreen:
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affiche-cine a écrit :
penny-lane a écrit :Je trouve aussi que la plupart des films de plus de 2 heures sont trop longs. MAIS, dans le cas d'une série, ce n'est pas du tout la même temporalité, puisque les épisodes rythment la chose et rendent le tout beaucoup plus facile à voir ...

Pour reprendre l'exemple de Kurasawa, Shokuzai est beaucoup plus digeste en série de 5 fois 1 heure que dans sa version ciné (montée juste pour la France, parce que les français pensent que seuls les films de cinéma sont bien, et pas les séries TV, N'EST-CE PAS?) en deux films de 2h et 2h30 !
Hé les zamis, ne mélangez pas tout. Je faisais juste un // entre cinéma et série TV, bien sur que chacun a ses spécificités narratives propres.
Et bien sur que je ne tiens pas à ce que tous les films fassent 1h30. Quand Sokourov fait Faust ou Cameron fait Titanic, je suis ravi.
Mais je crois que la durée est un challenge beaucoup trop difficile pour 99% des créateurs, c'est comme escalader l'Everest en tongs pour la plupart, N'EST-CE PAS ?

Par ailleurs, je confesse ne pas trop aimer la facilité en général, il est rare que la facilité cache de la qualité (The We and the I par exemple, c'est rare d'avoir une telle impression de fluidité), la facilité est le plus souvent synonyme de ciné-McDo... Même si un petit plaisir Double Cheese est agréable de temps en temps... :mrgreen:
La ou moi quand James Cameron fait Titanic, j ai l impression d un gros cheese burger trop cher et trop gras, cuisiné avec des tongs et pas digeste du tout. :mrgreen:
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L'inconvénient est que, comme certains personnages de série télévisée (Titanic fut d'ailleurs diffusé à la télévision en deux parties, notamment par TF1 chez nous), les personnages de Titanic ont besoin de la durée pour prendre toute leur importance, et nous embarquer (c'est le cas de le dire) avec eux vers leurs destinées (couché, Guy Marchand), forcément funeste quand on connaît la suite des évènements. Sans les deux heures où il ne se passe, il faut bien le dire, pour ainsi dire rien, les 75 minutes du naufrage auraient-elles la même puissance ? Prenez la séquence "Nearer my god to thee", elle ne prend toute son importance (et sa charge de pathos) que parce que chacun des plans y renvoie à d'autres plus en amont du film.


Au fond, le principal atout des séries télévisées, si on regarde bien, c'est l'économie narrative que permet la forme sérielle, dans la mesure où contrairement à un "one shot", on peut éviter de repasser, à chaque fois, par la case "exposition" des personnages. Ce qui explique, soit dit en passant, qu'il soit si difficile de prendre certaines séries en cours de saison : elles semblent moins captivantes parce que le spectateur se sent exclu d'une connivence envers des "initiés" auxquel il est étranger. Connivence dont les principaux signes sont les private jokes et les références à des épisodes antérieurs.

Un autre point intéressant, me semble t-il, est-que contrairement au film (quoique, la différence entre les deux commence à s'estomper sur ce point, à l'instar des franchises comme Avengers ou Star Wars) la série télévisée n'offre pas un forme de récit fini, autarcique et clos sur lui-même, suivant un schéma assez classique allant d'une exposition à une crise elle-même dénouée (ou non) dans une fin. En effet, à l'inverse d'un film, la fin d'une série télévisée n'est que très rarement le fruit de processus artistiques intérieurs à celle-ci, mais bien souvent dictée par des décisions stratégiques prises au niveau de la chaîne de télévision commanditaire. Autre élément, dans un série, le big boss c'est le showrunner et le scénariste, pas le réalisateur. Ce qui explique peut-être, au passage, que la réalisation de certains épisodes soit confiée à des acteurs de la série (Michael Shanks et Amanda Tapping pour "Staergate SG1", par exemple", ou Michael Weatherly pour "NCIS".) Et je ne parle même pas des exigences formelles liées à la télédiffusion, notamment les coupures publicitaires qui sont prises en compte dès l'écriture du scénario (24 en est un exemple marquant). Enfin, n'oublions pas que toute une part de la mécanique de la série télévisée se fonde sur un paramètre important : l'attente du spectateur, suscitée par des gimmicks comme les cllifhangers,que nous attendons peut-être au moins autant qu'ils nous horripilent. Attente de la suite pendant la coupure publicitaire, mais aussi, pour les séries américaines, attente de la reprise de la saison après les traditionnels hiatus en cours de route.

Quant à la question de savoir si la durée est un challenge trop difficile pour certains réalisateurs, je dirais que l'important, à ces échelles, est moins le réalisateur que l'équipe qui l'entoure, que ce soit au niveau du montage ou au niveau du scénario. Un film comme "Le Retour du Roi", qui fait 4h en version longue, tient la route d'abord parce que le matériau de départ (le livre de tolkien adapté par trois scénaristes dont Jackson) est conséquent... 776792
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Yannick a écrit :Au fond, le principal atout des séries télévisées, si on regarde bien, c'est l'économie narrative que permet la forme sérielle, dans la mesure où contrairement à un "one shot", on peut éviter de repasser, à chaque fois, par la case "exposition" des personnages.
C'est ce que disait Musidora...
Yannick a écrit : Quant à la question de savoir si la durée est un challenge trop difficile pour certains réalisateurs, je dirais que l'important, à ces échelles, est moins le réalisateur que l'équipe qui l'entoure, que ce soit au niveau du montage ou au niveau du scénario.
C'est pourquoi je parlais de "créateurs"...
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Yannick a écrit :L'inconvénient est que, comme certains personnages de série télévisée (Titanic fut d'ailleurs diffusé à la télévision en deux parties, notamment par TF1 chez nous), les personnages de Titanic ont besoin de la durée pour prendre toute leur importance, et nous embarquer (c'est le cas de le dire) avec eux vers leurs destinées (couché, Guy Marchand), forcément funeste quand on connaît la suite des évènements. Sans les deux heures où il ne se passe, il faut bien le dire, pour ainsi dire rien, les 75 minutes du naufrage auraient-elles la même puissance ? Prenez la séquence "Nearer my god to thee", elle ne prend toute son importance (et sa charge de pathos) que parce que chacun des plans y renvoie à d'autres plus en amont du film.


Au fond, le principal atout des séries télévisées, si on regarde bien, c'est l'économie narrative que permet la forme sérielle, dans la mesure où contrairement à un "one shot", on peut éviter de repasser, à chaque fois, par la case "exposition" des personnages. Ce qui explique, soit dit en passant, qu'il soit si difficile de prendre certaines séries en cours de saison : elles semblent moins captivantes parce que le spectateur se sent exclu d'une connivence envers des "initiés" auxquel il est étranger. Connivence dont les principaux signes sont les private jokes et les références à des épisodes antérieurs.

Un autre point intéressant, me semble t-il, est-que contrairement au film (quoique, la différence entre les deux commence à s'estomper sur ce point, à l'instar des franchises comme Avengers ou Star Wars) la série télévisée n'offre pas un forme de récit fini, autarcique et clos sur lui-même, suivant un schéma assez classique allant d'une exposition à une crise elle-même dénouée (ou non) dans une fin. En effet, à l'inverse d'un film, la fin d'une série télévisée n'est que très rarement le fruit de processus artistiques intérieurs à celle-ci, mais bien souvent dictée par des décisions stratégiques prises au niveau de la chaîne de télévision commanditaire. Autre élément, dans un série, le big boss c'est le showrunner et le scénariste, pas le réalisateur. Ce qui explique peut-être, au passage, que la réalisation de certains épisodes soit confiée à des acteurs de la série (Michael Shanks et Amanda Tapping pour "Staergate SG1", par exemple", ou Michael Weatherly pour "NCIS".) Et je ne parle même pas des exigences formelles liées à la télédiffusion, notamment les coupures publicitaires qui sont prises en compte dès l'écriture du scénario (24 en est un exemple marquant). Enfin, n'oublions pas que toute une part de la mécanique de la série télévisée se fonde sur un paramètre important : l'attente du spectateur, suscitée par des gimmicks comme les cllifhangers,que nous attendons peut-être au moins autant qu'ils nous horripilent. Attente de la suite pendant la coupure publicitaire, mais aussi, pour les séries américaines, attente de la reprise de la saison après les traditionnels hiatus en cours de route.
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C est intéressant de voir aussi comment les scénaristes sont capables ou non de s adapter aux non-renouvellements de contrats avec les acteurs, au nombre d épisodes réduits pour la derniere saison, au fur et a mesure. La contrainte comme inspiration... mais ca ne réussit pas a tous, loin de la.
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musidora a écrit :Ma souris est indifférente a ton blanc, valium.

Bouh c'est tout raté alors... c'était mac guyver.
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Ah zut, mais ptetre qu il n y a que chez moi que ca ne fonctionne pas :?:
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Bon je vais pas faire dans l'originalité, on va dire que, depuis six feet under qui m'a réconcilié avec ce format (mon amoureuse y est pour quelque chose aussi...) je bouffe de la série en veux-tu en voilà : les BONNES :
-six feet under
-twin peaks (à qui six feet under fait plein d'obligeances)
-wild palms (mini série des années 90 avec James Belushi entre autres, tirée d'une BD, y'a de la 3D dedans...sortie juste après twin peaks, on l'appelait "twin palms" tellement y'avait quelquechose, et , ah oui : d'Oliver Stone, c'est le pire...)
-les sopranos
---THE WIRE (franchement Affiche-ciné, bon, d'accord, sous couvert de refuser les codes cinéma, elle en emprunte beaucoup mais plutôt documentaire, de par son 4/3 tonitruant et d'autres choses, exemple d'une série, surtout, ou la fin est clairement voulue depuis avant le début du tournage, ça c'est du cinéma aussi, de la sociologie, de la littérature, de la cartographie, de la télé... faut dire qu'on se les projetait dans le salon avec un VP...)
-Oz :D
-Battlestar Galactica (dernière version, c'est tout aussi bon que "récréatif", bonne surprise)
-Skins (les 4 premières saisons, après, c'est moins bien)
-Misfits (pareil, ça s'essouffle mais, oui, reste sympa, je préférais quand c'était "moins" sympa... z'aiment bien les gens vraiment louches)
-Breaking Bad :D
-les revenants :D (c'est français, et ... c'est bon !)
-Game of thrones (j'ai résisté 3 ans à cause du titre, et... y'a tellement tout dedans que ça marche même si je sais exactement que cette série est faite pour réveiller précisément ce qu'elle réveille et que c'est pour ça qu'elle marche, c'est déloyal, ce truc.)
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The Wire, il y reviendra. Il est trop malin. C'est la série anti-série en plus.
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je ne vais pas faire dans la nouveauté vu que je n'ai plus de télé...
mais je me rappelle de:
LES RUES DE SAN FRANCISCO (Karl Malden et Michael Douglas)
LE MUPPETS SHOW
LES MYSTERES DE L'OUEST
COSMOS 1999
MISSION IMPOSSIBLE
SHAFT
et... THIERRY LA FRONDE mais ça c'était quand j'étais petit :D :D
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Ah oui j'ai oublié:
LES SOPRANO quand ça passait sur la 2
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