Critiques de films |
- Messages : 1526
- Enregistré le : mer. 19 oct. 2011 - 14:40
- Localisation : Ile-de-France
Re: Critiques
Ben... un pique-nique bien sûr !
- Messages : 5164
- Enregistré le : lun. 2 nov. 2009 - 23:15
- Localisation : Besançon
Re: Critiques
Babysitting
J'avoue que le film de Lacheau m'a bien fait rire. C'est très con, et inspiré de "Projet-X" (tant sur l’événement que sur la mise en scène), mais voir ça dans une salle pleine de l'UGC Bercy (le public présent était LA cible du film), c'est impressionnant et fédérateur, ce mot que je n'aurais pas pu employer si je l'avais vu dans ma comté paumée à l'Est.
Bref, petite question : pour ceux qui ont fait ou qui vont faire l'AVP, c'est quoi donc cette bannière au générique de fin en bas de l'image ? Ça vient du DCP ? Il s'agit d'une mini pub en rapport avec le film, j'ai pas trop bien compris car elle était tellement basse que le texte était coupé par le bas de l'écran
J'avoue que le film de Lacheau m'a bien fait rire. C'est très con, et inspiré de "Projet-X" (tant sur l’événement que sur la mise en scène), mais voir ça dans une salle pleine de l'UGC Bercy (le public présent était LA cible du film), c'est impressionnant et fédérateur, ce mot que je n'aurais pas pu employer si je l'avais vu dans ma comté paumée à l'Est.
Bref, petite question : pour ceux qui ont fait ou qui vont faire l'AVP, c'est quoi donc cette bannière au générique de fin en bas de l'image ? Ça vient du DCP ? Il s'agit d'une mini pub en rapport avec le film, j'ai pas trop bien compris car elle était tellement basse que le texte était coupé par le bas de l'écran
- Messages : 7352
- Enregistré le : sam. 9 mai 2009 - 23:12
Re: Critiques
Real
J'avais moult réserves sur Shokuzaï, mais je me suis réjouis d'une chose: Si son succès permet à Kurosawa de retrouver le chemin du grand écran, c'est trop cool, il m'a manqué.
Real c'est malin comme tout. Pour comprendre pourquoi sa fiancée a commis le terrible geste qui l'a plongée dans le coma, notre héros utilise une nouvelle technologie médicale qui permet à deux esprits de se connecter. L'espoir de la réveiller, la crainte de ce qu'il va trouver en rencontrant le "moi" de l'amour de sa vie.... Koitchi (c'est le nom du gars) doit aussi lutter dans le monde réel contre l'éditeur d'Atsumi (c'est le nom de la fille), bien tenté de conclure la série manga qu'elle était en train d'écrire et de dessiner avant de sombrer dans le coma. Et il doit lutter aussi contre les hallucinations qu'il semble avoir ramené de ses voyages dans l'esprit de sa compagne...
Voyage dans l'esprit, hallucination, perte du réel, ça vous rappelle quelque chose, et pourtant ce film est mieux que ceux qu'il vous évoquera. Sa longueur, décriée, ne me gêne pas le moins du monde... En revanche, quel dommage, de diffuser de l'anxiogène si habilement avec si peu de moyens tout au long du film, et de se croire obligé de conclure en changeant brutalement de registre, à savoir le spectaculaire (the host ou godzilla ne sont plus très loin ) par ailleurs fort bien maîtrisé...
Ça vous est déjà arrivé? De regarder un film, devant la télé, tranquilou, et hop, par hasard, en s'asseyant sur la télécommande, vous tombez sur une autre chaîne, sur un autre film avec le même acteur... Cette impression d'avoir changé de film n'est pas très agréable...
La fin était déjà mon problème avec Shokuzaï. Un dernier chapitre si déconnecté de tous les précédents qu'il en annihile tous les ressentis... Un twist, c'est bien si ça nous fait reconsidérer tout ce qu'on a vu, pas si ça nous démontre qu'on aurait pu ignorer et se passer de tout ce qu'on a subit jusqu'alors!
J'avais moult réserves sur Shokuzaï, mais je me suis réjouis d'une chose: Si son succès permet à Kurosawa de retrouver le chemin du grand écran, c'est trop cool, il m'a manqué.
Real c'est malin comme tout. Pour comprendre pourquoi sa fiancée a commis le terrible geste qui l'a plongée dans le coma, notre héros utilise une nouvelle technologie médicale qui permet à deux esprits de se connecter. L'espoir de la réveiller, la crainte de ce qu'il va trouver en rencontrant le "moi" de l'amour de sa vie.... Koitchi (c'est le nom du gars) doit aussi lutter dans le monde réel contre l'éditeur d'Atsumi (c'est le nom de la fille), bien tenté de conclure la série manga qu'elle était en train d'écrire et de dessiner avant de sombrer dans le coma. Et il doit lutter aussi contre les hallucinations qu'il semble avoir ramené de ses voyages dans l'esprit de sa compagne...
Voyage dans l'esprit, hallucination, perte du réel, ça vous rappelle quelque chose, et pourtant ce film est mieux que ceux qu'il vous évoquera. Sa longueur, décriée, ne me gêne pas le moins du monde... En revanche, quel dommage, de diffuser de l'anxiogène si habilement avec si peu de moyens tout au long du film, et de se croire obligé de conclure en changeant brutalement de registre, à savoir le spectaculaire (the host ou godzilla ne sont plus très loin ) par ailleurs fort bien maîtrisé...
Ça vous est déjà arrivé? De regarder un film, devant la télé, tranquilou, et hop, par hasard, en s'asseyant sur la télécommande, vous tombez sur une autre chaîne, sur un autre film avec le même acteur... Cette impression d'avoir changé de film n'est pas très agréable...
La fin était déjà mon problème avec Shokuzaï. Un dernier chapitre si déconnecté de tous les précédents qu'il en annihile tous les ressentis... Un twist, c'est bien si ça nous fait reconsidérer tout ce qu'on a vu, pas si ça nous démontre qu'on aurait pu ignorer et se passer de tout ce qu'on a subit jusqu'alors!
- Messages : 2463
- Enregistré le : mar. 22 nov. 2011 - 23:51
- Localisation : Paris
- Contact :
Re: Critiques
Je serais un peu plus mitigé que Moss...
Donc, vu REAL.
Encore une histoire de fantômes, de spectres, d'apparitions inquiétantes chères à la tradition japonaise et registre principal de Kyoshi Kurosawa.
Mais celui-ci souffre de 2 défauts principaux :
- Il est sur-écrit, très plein, trop de thèmes sont abordés : l'amour par delà la mort, la jalousie, l'aliénation dans la société japonaise, le péril atomique... Il y aurait de quoi faire 3 bons films de 1h30. Alors que là, le film dure 2h07 très touffues et il perd en lisibilité.
- Cette scène d'action à la fin est aberrante et n'a aucune fonction dramatique (l'enjeu en est le petit pendentif, ppfff...), ceci alors que l'apparition du dinosaure est superbe.
Reste que c'est assez passionnant, et c'est le minimum chez Kurosawa...
Vu Wrong Cops
Probablement le film le plus accessible de Quentin Dupieux, on y suit des flics véreux et déviants à LA avec l'esprit d'absurde et la logique du réalisateur. On est dans un univers bien connu de tous de séries et films policiers. Avec une touche de Tarantino et une autre des frères Coen.
Dans les meilleurs moments du film, l'accumulation de vulgarité absurde crée des décalages et des flottements d'une certaine poésie douteuse...
Pour nous montrer ce petit monde crapoteux, Dupieux nous a bricolé une esthétique low-fi et de mauvais goût (un mauvais goût de série TV US des années 80). D'être aussi cohérent est peut-être la faiblesse du film car Rubber et Wrong exploitaient un contraste formidable entre humour abscons et stylisation esthétique. En gros, c'était dingue de montrer aussi joliment des histoires aussi triviales et loufoques...
Encore un réalisateur à suivre, un authentique franc-tireur...
Donc, vu REAL.
Encore une histoire de fantômes, de spectres, d'apparitions inquiétantes chères à la tradition japonaise et registre principal de Kyoshi Kurosawa.
Mais celui-ci souffre de 2 défauts principaux :
- Il est sur-écrit, très plein, trop de thèmes sont abordés : l'amour par delà la mort, la jalousie, l'aliénation dans la société japonaise, le péril atomique... Il y aurait de quoi faire 3 bons films de 1h30. Alors que là, le film dure 2h07 très touffues et il perd en lisibilité.
- Cette scène d'action à la fin est aberrante et n'a aucune fonction dramatique (l'enjeu en est le petit pendentif, ppfff...), ceci alors que l'apparition du dinosaure est superbe.
Reste que c'est assez passionnant, et c'est le minimum chez Kurosawa...
Vu Wrong Cops
Probablement le film le plus accessible de Quentin Dupieux, on y suit des flics véreux et déviants à LA avec l'esprit d'absurde et la logique du réalisateur. On est dans un univers bien connu de tous de séries et films policiers. Avec une touche de Tarantino et une autre des frères Coen.
Dans les meilleurs moments du film, l'accumulation de vulgarité absurde crée des décalages et des flottements d'une certaine poésie douteuse...
Pour nous montrer ce petit monde crapoteux, Dupieux nous a bricolé une esthétique low-fi et de mauvais goût (un mauvais goût de série TV US des années 80). D'être aussi cohérent est peut-être la faiblesse du film car Rubber et Wrong exploitaient un contraste formidable entre humour abscons et stylisation esthétique. En gros, c'était dingue de montrer aussi joliment des histoires aussi triviales et loufoques...
Encore un réalisateur à suivre, un authentique franc-tireur...
- Messages : 5164
- Enregistré le : lun. 2 nov. 2009 - 23:15
- Localisation : Besançon
Re: Critiques
Brick Mansions
Voir Banlieue13. Copié/collé du scénar, je veux dire Luc Besson a adapté son film au USA. Mais là où le film français était bon, celui-ci est très mauvais, transformation limite voir complètement en série B. On retrouve David Belle, le même acteur jouant le même second rôle, mais ce n'est pas lui au doublage. Et puis Paul Walker, bon, ça fait un peu quelque chose quoi...
Voir Banlieue13. Copié/collé du scénar, je veux dire Luc Besson a adapté son film au USA. Mais là où le film français était bon, celui-ci est très mauvais, transformation limite voir complètement en série B. On retrouve David Belle, le même acteur jouant le même second rôle, mais ce n'est pas lui au doublage. Et puis Paul Walker, bon, ça fait un peu quelque chose quoi...
- Messages : 5164
- Enregistré le : lun. 2 nov. 2009 - 23:15
- Localisation : Besançon
Re: Critiques
SVP, c'est important quand même, si les cinémas commencent à tronquer l'image du générique pour y placer de la pub ou de l'info... on se croirait à la télé...vekoma a écrit :Babysitting
Bref, petite question : pour ceux qui ont fait ou qui vont faire l'AVP, c'est quoi donc cette bannière au générique de fin en bas de l'image ? Ça vient du DCP ? Il s'agit d'une mini pub en rapport avec le film,
- Messages : 757
- Enregistré le : jeu. 13 mai 2010 - 15:31
Re: Critiques
C'est une invitation à donner son avis sur le film sur internet.
- Messages : 5164
- Enregistré le : lun. 2 nov. 2009 - 23:15
- Localisation : Besançon
Re: Critiques
Oui, une invitation à se connecter à un site web, donc une pub. Mais je voulais juste savoir si c'était monté avec le film, ou si c'était une bannière que le cinéma a ajouté ?
- Messages : 757
- Enregistré le : jeu. 13 mai 2010 - 15:31
Re: Critiques
Ben vu que je l'ai aussi chez moi, c’est sur film à priori
Démarche un peu risquée, soit dit en passant. Ils ont intérêt d'être surs de leurs films pour demander de poster des avis.
Je ne vois pas concrètement comment un cinéma pourrait rajouter une bannière comme ça en dessous d'un film.
Démarche un peu risquée, soit dit en passant. Ils ont intérêt d'être surs de leurs films pour demander de poster des avis.
Je ne vois pas concrètement comment un cinéma pourrait rajouter une bannière comme ça en dessous d'un film.
- Messages : 5164
- Enregistré le : lun. 2 nov. 2009 - 23:15
- Localisation : Besançon
Re: Critiques
Moi non plusjojojo850 a écrit :Je ne vois pas concrètement comment un cinéma pourrait rajouter une bannière comme ça en dessous d'un film.
Mais ne sachant pas où c'est chez toi, ça aurait pu être l'UGC Bercy heinjojojo850 a écrit :Ben vu que je l'ai aussi chez moi, c’est sur film à priori
- Messages : 757
- Enregistré le : jeu. 13 mai 2010 - 15:31
Re: Critiques
Ah ben oui... mais nonvekoma a écrit :Mais ne sachant pas où c'est chez toi, ça aurait pu être l'UGC Bercy hein
- Messages : 7352
- Enregistré le : sam. 9 mai 2009 - 23:12
Re: Critiques
Je viens de réaliser que "States Of Grace" qui vient de sortir, est le titre "français" de "Short Term 12" que j'ai vu il y a plusieurs mois en festival. Je recommande chaudement cette chronique très touchante.
Je me rend compte de l'importance des titres, même anglophones: Short Term 12 est un lieu, et j'ai le souvenir d'un film presque choral - bien que très centré sur un personnage.
Avec States Of Grace, Grace étant le prénom du personnage central évoqué plus haut, ça semble être plus nettement une tranche de vie de cette "Grace."
Je me rend compte de l'importance des titres, même anglophones: Short Term 12 est un lieu, et j'ai le souvenir d'un film presque choral - bien que très centré sur un personnage.
Avec States Of Grace, Grace étant le prénom du personnage central évoqué plus haut, ça semble être plus nettement une tranche de vie de cette "Grace."
- Messages : 1526
- Enregistré le : mer. 19 oct. 2011 - 14:40
- Localisation : Ile-de-France
Re: Critiques
C'est aussi un jeu de mots si on traduit par "Les Etats de Grace", mais c'est toujours agaçant cette manie de traduire des titres en anglais par d'autres titres en anglais...
Je plussoie Moss, c'est un très beau film.
Je plussoie Moss, c'est un très beau film.
- Messages : 5164
- Enregistré le : lun. 2 nov. 2009 - 23:15
- Localisation : Besançon
Re: Critiques
Vu aussi ! Par contre j'hésitais avec Night Moves, quelqu'un l'a vu ?