l'écureuil a écrit :
Mais l'intérêt de Incassable c'était l'approche et le traitement un peu "intello" de l'univers superhéros : la découverte du pouvoir, comment le personnage vit avec, l'accepte, decide d'en faire quelque chose, son ennemi qui est l'antithèse du héros, le point faible (comme superman avec la cryptonite), etc.
On peut même y voir un peu plus...
Par ailleurs, pour ceux chez qui Incassable provoque un ennui diffus, on peut déplorer l'incapacité de la "nouvelle génération" de réalisateurs à fabriquer de l'action qui ne tournerait pas à vide. Quand je vois les scènes d'action de films comme Pirates des Caraïbes 2 ou Spider-Man 2, je m'ennnuie mortellement. Verbinski et ses amis devraienet revoir Aliens le retour, Indiana Jones 1, Les aventures de Robin des Bois (1936), et La mort aux trousses régulièrement pour comprendre comment on intègre des scènes d'action dans un film... Et c'est pas Ridley Scott qui va relever le niveau (même si j'espère me tromper à court terme !)...
affiche-cine a écrit :Par ailleurs, pour ceux chez qui Incassable provoque un ennui diffus, on peut déplorer l'incapacité de la "nouvelle génération" de réalisateurs à fabriquer de l'action qui ne tournerait pas à vide. Quand je vois les scènes d'action de films comme Pirates des Caraïbes 2 ou Spider-Man 2
mais je te rassure je me suis pas du tout éclatée devant pirates 2 (je parle même pas du 3 qui pour moi fait au moins 45min de trop) ni spiderman 2, ni meme le 1 et à tel point que je m'en suis tenue là pour les spiderman
non. j'ai regardé iron man 1 cet aprèm (j'l'avais pas vu non plus celui là)
première depuis trèèèèèèèèèèèèèèès longtemps que j'ai l'opportunité de regarder un film l'aprèm.
Il y a vraiment plusieurs profils de films de superhéros qui sont apparus au fil des années, surtout actuellement avec l'explosion du genre. Personnellement je me suis rendu compte qu'il était assez peu constructif de comparer ces différents profils entre eux, la franchise de Batman en étant un bon exemple... 3 genres COMPLETEMENT différents. La guéguerre stérile Avengers / Dark Knight Rises est aussi un bon exemple de styles opposés...
Après Marvel a trouvé une certaine unité en gardant un traitement de ses films assez près de l'esprit Comics : héros / responsabilité / patriotisme / vannes / ton léger / fun et spectacle avant tout. Dans ce genre, on bacule très vite du "ridicule" au "super fun" et ça peut tenir à peu de choses. Iron Man en étant un très bon exemple. Pour moi :
Iron Man : excellente surprise de Downey Jr, charisme du personnage "détestable mais jouissif", scènes d'actions assez bien dosées et qui ne prennent pas le pas sur l'ensemble (Il y en a assez peu au final), patriotisme un peu laissé de côté, certains dialogues bien affûtés et relation Stark / Pepper impeccable et loin du ridicule, merci d'avoir pris miss Paltrow casser le cliché de la godiche.
Iron Man 2 : ridicule dans bon nombre de scènes (l'évasion de Wiplash... "hé prisonnier ! Ou vas-tu ?", et on sent que la prod s'est dit "le côté excessif de Stark a marché, on en fait 2 fois plus" et c'est TRES lourd. Son complexe paternel est le seul aspect qui tient la baraque et le méchant est, une fois de plus, un mec dans une armure avec encore plus d'armes. "l'autre" méchant est lui d'un ridicule accompli. Pour moi on tape dans le navet...
Dans Avengers j'étais content de retrouver des dialogues et vannes de Stark qui sonnent juste et son côté grande gueule et excessif a été correctement re-dosé. Ils arrivent même à ne pas le faire trop empiéter sur les autres persos, le temps de parole et relations entre chaque étant très bien découpés...
Pour moi dans les films de la suite Avengers, il y a Iron Man 1, Avengers et les autres. Ces autres se regardent avec le cerveau sur off (Captain America est mignon quand même quand on le regarde au 2nd degré), et sans être des navets ne cassent pas des briques. Je n'aurai pas payé pour personnellement...
