Aller, la dernière ligne droite, les cinq derniers mois de ciné à "la MAROTTE3.
Très vite, et je n'ai pas su pourquoi, le (chef) nous fait savoir qu'il n'est plus nécessaire d'aller surveiller les 'FEDI' à 'la Maxéville'; bon ! Peut être bien qu'il couche là maintenant ? En attendant, le travail devient encore plus ennuyeux avec ce sacré dérouleur qui passe le film en entier et nous laisse glandouiller chaque fois une heure et demi . Je passerai bien les bobines en enchaînement à l'ancienne mais le 'chef' dit non : "tu utilise ton dérouleur et la lanterne xénon, il n'y a pas de charbons à gaspiller pour rien sur l"arc du poste 2 qui suffit à la bobine de PUB"! Encore, une fois,par semaine, c'est moi qui monte et démonte le film mais décoller / recoller les amorces, hein, passionnant une fois la semaine. Les films sont minables, le public rare et on ferme souvent le soir avant la fin de la dernière séance, plus personne !! Il est arrivé au moins deux fois sur cette période que je colle les galettes dans l'ordre indiqué sur les boites mais que le projectionniste précédent, intentionnellement ou non ait interverties les bobines; boof !! et alors, on ne s'en apercevait pas tout de suite mais personne n'a jamais réagit et on ne corrigeait même pas.. Le jeune collègue que j'avais formé est resté peut être deux semaines, pas plus, c'était sans doute encore trop dur comme travail. Je ne sais pas ce qui l'occupait d'autre intensément mais pas sa projection en tout cas. Une fois viré, j'apprenais qu'il oubliait souvent de caler la croix de malte au point neutre avant de charger, ça décadrait au démarrage mais il ne s'en rendait pas compte et attendait que l'on vienne lui dire, sans doute d'ailleurs ne comprenait-il, pas pourquoi ça faisait ça ; je lui ai montré à charger mais pas appris ce qu'était un débiteur à croix de malte. Il oubliait éventuellement d'éteindre la salle, heureusement que le rideau avait été neutralisé !
Enfin bon, viré .... remplacé par un homme un peu plus agé qui connaissait un peu mieux le métier. Nous avions échappé à l'ouverture dès le matin, c'était déjà ça. Mon affaire fut jugée aux prud 'hommes cinq mois après, fin 76. Je recevais sans difficulté mes cinq mois de différence de salaire et un peu de dommage et intérêt. ma lettre de démission devançait l'annonce que j'étais viré bien sûr et à ce moment là, l'un de mes anciens collègues des "Champs", celui qui m'avait averti et était en même temps délégué syndical, me dit :"tiens, je te fais entré chez PATHE ". Oui mais mon épouse préférait largement l'entrée à EDF/GDF qui se proposait en même temps, alors !!!!!
Ah oui tiens, pour ce qui est de trouver du boulot : alors là, ça c'était mieux avant , y'a pas photo ..... Et puis tiens encore, la justice est allée chercher sur le compte du patron condamné ce qu'il me devait pour me le remettre. Aujourd'hui, une fois le jugement rendu, il faut relancer à vos frais une action avec huissier et avocat pour tenter de se faire payer, si si, c'est comme ça !!
Jolie surprise en surfant sur le web, j'cause bien hein ? je suis tombé sur des photos des DP70 de la cinémathèque française au palais de Chaillot.Pendant le stage de trois semaines à l'école Louis Lumière en 72 pour le CAP, c'est là, sur ces DP70 que nous allions apprendre la manipulation pratique. Ah qu'ils étaient beaux ces quatre là, pas gris comme souvent mais d'un joli vert pâle métallisé, superbes.Par contre et paradoxalement, nous avons passé l'examen pratique proprement dit dans un petit cinéma du Bd St Germain dont je ne me souviens absolument pas du nom, sur des vieux coucous préhistoriques, mais bon, ça a marché...
Plus grand chose à dire mais je reste avec vous et je garde un oeil sur le forum, au plaisir de vous lire
Amitié à tous..
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