Ça m'en rappelle une autre... |
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Re: Ça m'en rappelle une autre...
Alain Korkos traite le sujet (entre aurtes) de temps en temps sur le site d' arrêt sur image.
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Re: Ça m'en rappelle une autre...
vekoma a écrit :C'est vrai, aujourd'hui avec 3 milliards de films c'est dure de créer l'originalité comme affiche.
Joli ce mur d'yeux. C'est le papier peint de ta chambre véko? Tu dois faire de beau rêves
affiche-cine a écrit :Mais le plagiat n'est pas nouveau dans les affiches de cinéma
Oui bien sur, d'ailleurs tu as du en repérer un paquet dans ton activité?
affiche-cine a écrit :Moss, tu te fais du mal avec ton photoshop
Ah? Si je vous fais pas mal à vous ça va...
miclav a écrit :Alain Korkos traite le sujet (entre aurtes) de temps en temps sur le site d' arrêt sur image.
Merci, je l'ignorais. Il y a un dossier "allociné" là dessus également.
"Ouh les copieurs!"
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Re: Ça m'en rappelle une autre...
Et bien, pas tant que ça car, pour qu'il y ait plagiat encore faudrait-il qu'il y ait originalité... C'est plutôt l'imitation, le conformisme qui prédominent. En effet, de tout temps on a vu 9 affiches de cinéma à la construction semblable (voir franchement ressemblante) et manquant d'originalité contre 1 sortant du lot.MOSS a écrit :
affiche-cine a écrit :Mais le plagiat n'est pas nouveau dans les affiches de cinéma
Oui bien sur, d'ailleurs tu as du en repérer un paquet dans ton activité?
Par ailleurs, les illustrateurs s'autoplagiaient (parfois pour notre plus grand plaisir) car il ne faut pas oublier que ces types étaient des artisans sous contrat et sous pression parfois, et pas souvent des artistes reconnus.
Aujourd'hui, cette impression d'uniformité des affiches de cinéma vient du fait que le marché est trusté par seulement quelques studios graphiques qui appliquent leurs formules à la chaîne.
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Re: Ça m'en rappelle une autre...
En des temps maintenant éloignés on peut quand même dire qu'il fallaitPar ailleurs, les illustrateurs s'autoplagiaient (parfois pour notre plus grand plaisir) car il ne faut pas oublier que ces types étaient des artisans sous contrat et sous pression parfois, et pas souvent des artistes reconnus.
être un "artiste" et bien résister au stress pour peindre presque chaque
semaine, film après film, les panneaux géants qui décoraient les devantures
de nos cinémas. Et les artistes qui dessinaient nos affichettes (spécifiquement
belges) étaient une poignée dont les signatures étaient gage de qualité.
Trouvez une affichette belge des années 60 et 70 et vous aurez de grandes
chances d'y trouver le nom de "Rey". Tous nos grands panneaux étaient
aussi signés par des noms connus.
Un bel exemple:
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Re: Ça m'en rappelle une autre...
Ah oui, merci pour cette photo. En Inde aussi ils sont balèzes.
Image trouvés sur "http://indebollywoodetcie.blogspot.fr"
Image trouvés sur "http://indebollywoodetcie.blogspot.fr"
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Re: Ça m'en rappelle une autre...
Moss : sacrilège ! Assembler Anges et démons et Barry Lyndon, c'est quasi blasphématoire ! Raaahhh...
Nostromo : j'insiste sur le fait que les illustrateurs de cinéma étaient des artisans, pas des artistes. A l'époque, ces illustrations ne visaient qu'à la promotion d'un film, il ne serait venu à l'idée de personne de parler de travail artistique. La noblesse de l'affiche de cinéma vient d'ailleurs : de la capacité d'une affiche à évoquer en une image l'esprit d'un film.
Rares sont les affiches qui ont une valeur artistique en elles-même, leur beauté est qu'elles sont un support de la mémoire d'un film (et de son époque).
Le panneau de Dr Jivago en est la démonstration, le peintre a fait un travail d'adaptation de l'illustration originale de Georges Allard.
Et comment parler des affichettes belges sans en dire du mal... Leur format est un problème mais passons. La naïveté de leur illustrations photoréalistes et au rendu chromophotographique est un frein à leur pouvoir d'évocation, ce qui est en partie lié à l'abandon de l'impression lithographique dès les années 30 en Belgique.
On peut souvent leur préférer la stylisation des affiches françaises...
Exemples pour un même film :
(affiche belge)
et
(affiche française)
Il y a une différence, non ?
(zut, voilà que je dénigre une affiche en vente sur mon site !)
Nostromo : j'insiste sur le fait que les illustrateurs de cinéma étaient des artisans, pas des artistes. A l'époque, ces illustrations ne visaient qu'à la promotion d'un film, il ne serait venu à l'idée de personne de parler de travail artistique. La noblesse de l'affiche de cinéma vient d'ailleurs : de la capacité d'une affiche à évoquer en une image l'esprit d'un film.
Rares sont les affiches qui ont une valeur artistique en elles-même, leur beauté est qu'elles sont un support de la mémoire d'un film (et de son époque).
Le panneau de Dr Jivago en est la démonstration, le peintre a fait un travail d'adaptation de l'illustration originale de Georges Allard.
Et comment parler des affichettes belges sans en dire du mal... Leur format est un problème mais passons. La naïveté de leur illustrations photoréalistes et au rendu chromophotographique est un frein à leur pouvoir d'évocation, ce qui est en partie lié à l'abandon de l'impression lithographique dès les années 30 en Belgique.
On peut souvent leur préférer la stylisation des affiches françaises...
Exemples pour un même film :
(affiche belge)
et
(affiche française)
Il y a une différence, non ?
(zut, voilà que je dénigre une affiche en vente sur mon site !)
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Re: Ça m'en rappelle une autre...
Ah oui, y en a une qui fait "couverture de livre de poche" et l'autre "couverture de bande dessinée."
(Marrant qu'il y ait deux titres?)
(Marrant qu'il y ait deux titres?)
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Re: Ça m'en rappelle une autre...
Encore une fois c'est une question d'opinion.j'insiste sur le fait que les illustrateurs de cinéma étaient des artisans, pas des artistes. A l'époque, ces illustrations ne visaient qu'à la promotion d'un film, il ne serait venu à l'idée de personne de parler de travail artistique.
Encore une question d'opinion. Mais en ce qui concerne le "format" desEt comment parler des affichettes belges sans en dire du mal... Leur format est un problème mais passons. La naïveté de leur illustrations photoréalistes et au rendu chromophotographique est un frein à leur pouvoir d'évocation,
affichettes belges tu parles sans savoir. Quand ces affichettes ont été
créées et imprimées elles avaient un but bien spécifique. Et le but n'était
pas d'alimenter le commerce d'un vendeur d'affiches quelques 50 ans après
leur création. Si elles avaient cette taille c'est parce qu'elles étaient
destinées à être affichées en plusieurs centaines d'exemplaires dans des
commerces, des cafés, brasseries, restaurants.... et j'en passe. Et a cette
époque les formats "one sheet" (américains ou anglais) et 60/80 (français)
étaient considérés comme trop grands.
Les commerçants qui acceptaient d'afficher ces publicités recevaient un
"bon de réduction" qui leur permettaient d'accéder aux cinémas (dont ils
affichaient le titre) à prix réduit.
D'autre part quelle est la valeur "réelle" des choses. Uniquement celle
qu'on veut bien leur donner. Je ne suis pas du tout commerçant mais j'ai
sauvegardé des milliers d'affiches et affichettes belges provenant des
salles de cinéma de ma famille et/ou des distributeurs qui me les donnaient
plutot que les mettre dans les poubelles. A titre très exceptionnel, parfois,
j'en revends l'une ou l'autre à des collectionneurs américains ou japonais.
Pour une affichette belge du film "Planète Interdite" (une originale, pas une
copie) il m'a été offert 350 dollars. Pour "La Main au Collet" c'était 600 dollars.
Et je ne parlerai pas des affichettes de "Dr No" et "Bons Baisers de Russie",
je ne veux pas te faire pleurer.
Alors vraiment, la notion "artistique" est vraiment toute relative.