euh... on permet d'éviter de creuser d'avantage le déficit de la nation tout en continuant à aider les entreprises, ça fait moins scandaleux dit comme ça?Coeur Noir a écrit :Le « vrai » scandale c'est de ne pas renforcer le système de santé public ( + de lits, + de sites, + de personnel soignant ) pour le rendre capable « d'absorber » une telle crise.
Mise à part cette taquinerie, je suis bien d'accord avec toi sur ce point mais ne retenir que les "avantages" d'une situation pour dire que c'est bien, ou seulement ces "inconvénients" pour dire que c'est un scandale, n'est pas une bonne méthode.
Je tente de rester dans le sujet tout en développant :
Ma petite idée c'est que les cinémas ont un vrai avenir, malgré la covid parce que ce n'est pas la covid qui fait basculer le monde. Le avant et après corona, c'est une vue de l’esprit. Le monde tel qu'on le connaît bascule avec les piques de production de pétrole et de minerais. celui du pétrole conventionnel est passé entre 2006 et 2008 (y'avait pas eu une petite crise à ce moment d'ailleurs?).
Bref, les cinémas sont un moyens de mutualiser le matériel et l'énergie. A moyen terme, quand les télés grand formats, les smartphone et autres gadgets dans le genre seront devenus trop chers à acheter ou à fabriquer, le cinéma sera en forme et même avant. C'est probablement pour nos enfants tout ça, c'est pas si loin mais bref.
La question que je me pose c'est : qu'est ce que mes enfants iront voir sur ces beaux écrans mutualisé et quel est l'impact de mes actes sur cette programmation future?
La rudesse des épreuves qui les attends ( parce qu'avant de se passer de choses comme les bagnoles, les smartphones, et éventuellement de bouffe si on choisi de continuer à foncer dans le mur en klaxonnant, ça va sans doute devenir violent) est largement supérieurs à ce que nous vivons avec le sars cov2.
Ce que je constate, c'est que malgré que la covid ne soit pas un fléau, et n'a rien d'une épreuve structurelle pour la société, on me demande d'accepter des lois martiales et les atteintes à la liberté primordiales (notamment les déplacements) en plus d'endetter (en empêchant les gens de travailler) nos enfants, petits enfants etc... (bonjour le boulet supplémentaire au pied). Vous noterez la mise en exergue du côté ou noir ou blanc de la chose et qui consiste à dire que celles et ceux qui refusent l'autoritarisme (fussent ils des gamins) sont les assassins de grand mémé, les bonnes vieilles techniques sont là.
Si j'accepte ça maintenant sur une épreuve à la difficulté plus que modérée, et si mes enfants ne sont pas un "peu plus courageux"* que moi, les solutions futures se passerons de libertés et de la démocratie d'autant plus que la situation sera grave.
Mes gosses auront donc droit, au cinéma, à de belles images de propagandes dans leur films en 2D sur projecteur laser fabriquer en chine où on leur expliquera que les gens qui ont confisquer le pouvoir l'ont fait pour :
-les protéger de la famine/maladie
-éviter les vagues d'immigrés tueurs d'enfants
-leur permettre de garder leur place dans la société
-avoir le courage de respecter les élites
-liste non exhaustive...
Du coup, rien que pour la qualité de ce qui va passer au cinéma après les nombreuses réouvertures qui succéderons aux diverse épreuves rencontrés, et qui sera vu par ma descendance, je préfère clairement le risque de chopper la covid, au risques de dérive autoritaire et de ruine économique.
Et donc:
Ben non, en soi, ça fait pas moins scandaleux dit comme ça.Coeur Noir a écrit : on nous empêche de choper / propager la Covid, ça fait moins scandaleux dit comme ça ?