The Final Countdown (air connu)

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Re: The Final Countdown (air connu)

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grolem a écrit :les plus fortunés
On parle, par exemple, de ceux qui auront fait des grosses économies en réduisant drastiquement la masse salariale dans les cabines ???
grolem a écrit :les projecteurs les moins bien entretenus
Les mêmes, non ? Parce que, moins y'a de projectionnistes, moins y'a d'entretien du matériel, hein, y'a pas de miracle.



Contente de te revoir par ici, cher Grolem ! :wink:
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Re: The Final Countdown (air connu)

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Madison a écrit :
grolem a écrit :les plus fortunés
On parle, par exemple, de ceux qui auront fait des grosses économies en réduisant drastiquement la masse salariale dans les cabines ???
Bah... pas forcément :)

Je connais aussi des cinémas qui pensent à changer leur projecteur en moins de 5 ans et qui n'ont pour autant pas viré leurs opérateurs (et ne sont pas dans l'optique de le faire).
grolem a écrit :les projecteurs les moins bien entretenus
Les mêmes, non ? Parce que, moins y'a de projectionnistes, moins y'a d'entretien du matériel, hein, y'a pas de miracle.[/quote]
Comme tu le dis. Bon, biensur y'a des cabines plus poussiéreuses que d'autres, mais sans entretien, et à part si les cabines sont de vrais salles blanches (j'en ai jamais vu) - et encore - y'a pas de secret : la longévité d'un appareil dépend grandement de l'entretien (très) régulier qui lui est porté - ou pas.
Contente de te revoir par ici, cher Grolem ! :wink:
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Re: The Final Countdown (air connu)

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Lu dans l'excellentissime site MANICE ce dernier article...

amusant comme en France et en europe , on a été bien plus loin et rapide que la patrie d'hollywood....

http://www.manice.org/joom2011/index.ph ... Itemid=183

on peut rapprocher éventuellement cet article du topic sur la mise en bourse d'ymagis....
http://www.projectionniste.net/forums/v ... =10&t=5813

bonne lecture! 003654

Edit: je me reprends à la seconde lecture... on a peut être pas été si loin que ça... par contre je pense qu'on a été plus rapide... pour un modèle vécu comme administré face au modèle libéral anglo saxon par excellence, c'est juste un paradoxe ... amusant.
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Re: The Final Countdown (air connu)

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N'est-il pas risqué de comparer un "petit" territoire de 5000 écrans à un "grand" qui doit en compter dans les 40 000 ? Comme de comparer une nation par tradition assez centralisatrice (même sous politique de droite) face à une fédération d'états en théorie libérale (même sous politique démocrate) ?

Ça peut paraître paradoxal, mais la question d'échelle et les profondes différences culturelles entre continents relativisent. Et puis qui sait ? Si on n'avait pas été obligé d'attendre que le législateur ponde ici une pâle copie du "vpf" déjà existant et d'initiative privée, la transition serait-elle allée plus ou moins vite ?

Quel que soit le chemin emprunté pour y arriver, toute transition technologique laisse toujours des acteurs sur le carreau : malheureusement ceux qui n'y arriveront pas ici/aujourd'hui sont les mêmes que là bas/en ce moment, aides publiques ou pas.

Encore une fois j'ai l'impression qu'on se focalise sur la "petite" partie visible de l'iceberg comme du temps de l'hadopi-cheval-de-Troie-de-la-chronologie-des-médias... Ce qui se trame nationalement ici maintenant avec la nouvelle convention des métiers du cinéma (donc pas celle de l'exploitation) est bien plus dangereux pour la diversité et la pérennité de l'ensemble du cinéma que la transition au numérique.

http://www.facebook.com/christophe.rugg ... 7500239221 un long texte où l'on voit que le mieux est souvent l'ennemi du bien et qui incite à toujours se demander à qui profite "le crime" ? Et encore cela intervient alors que la France est présumément "à gauche"... http://next.liberation.fr/cinema/2013/0 ... ole_898421
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Coeur Noir a écrit : http://www.facebook.com/christophe.rugg ... 7500239221 un long texte où l'on voit que le mieux est souvent l'ennemi du bien et qui incite à toujours se demander à qui profite "le crime" ?
facebook : Vous devez vous connecter pour voir cette page. :(
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Re: The Final Countdown (air connu)

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Coeur Noir a écrit :http://www.facebook.com/christophe.rugg ... 7500239221 un long texte où l'on voit que le mieux est souvent l'ennemi du bien et qui incite à toujours se demander à qui profite "le crime" ? Et encore cela intervient alors que la France est présumément "à gauche"... http://next.liberation.fr/cinema/2013/0 ... ole_898421
moi non plus... a pas facebook (et a veux pas l'avoir!)

sur l'article de libé, du coup je vois pas le rapport (en plus , je trouve l'article, auquel il semble même manqué un épisode comme si la discussion avait démarré un paragraphe plus tôt, est en soi même limite mais après tout c'est libé... qui est de droite :mrgreen: ah là là on va me prendre une fois de plus pour un coco!)


mais comme il me manque le texte facebook, ça doit être le chainon qui manque...

edit : en fait j'ai mieux compris en relisant ton post, coeur noir... en fait tu faisais une transition en déportant le sujet... ok! ça me va! même si le lien ne me parait pas évident.... ceci dit j'ai toujours pas facebook!
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Re: The Final Countdown (air connu)

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Bon bah vous l'aurez voulu, c'est long : [edit] et un peu hors sujet, alors j'ouvre un autre fil autour de ce texte par là
Christophe Ruggia a écrit :APPEL
POUR SORTIR DE L'IMPASSE

Par un Collectif de cinéastes composé de Stéphane Brizé, Malik Chibane, Catherine Corsini, Pascale Ferran, Robert Guédiguian, Agnès Jaoui, Cédric Klapisch, Christophe Ruggia, Pierre Salvadori et Céline Sciamma

En tant que réalisateurs de long-métrage, nous sommes au cœur du conflit qui déchire la profession autour de l’extension de la convention collective.
Nous partageons le constat des techniciens qui dénoncent la dérive à la baisse de leurs salaires depuis une dizaine d’années et comprenons parfaitement leurs demandes. Pour autant, nous estimons que l’extension en l’état de la convention collective pourrait s’avérer désastreuse pour tout le secteur et contre-productive in fine pour les techniciens eux-mêmes.

Face à ce conflit qui ne cesse de s’envenimer, il nous semble urgent de revenir sur quelques constats simples afin de tenter tous ensemble d’y voir plus clair.

Deux constats généraux.
1. Depuis 10 ans, l'écart ne cesse de se creuser entre films sur-financés et films sous- financés. De plus en plus de films très chers (au-dessus de 12 ou 15 M€), qui s'appuient massivement sur des financements en provenance des télévisions, le plus souvent privées.
De plus en plus de films désargentés (moins de 3 M€) qui s'appuient majoritaire- ment sur les aides (Avance sur Recette, régions) et une participation de Canal+, parfois d'Arte ou de France 3. De moins en moins de films au milieu (entre 3 et 8 M€) qui ont généralement besoin pour exister d'obtenir l'intégralité des guichets (CNC + régions + Canal + une chaine en clair + sofica et/ou coproduction étrangères, Eurimages, etc). Ces films-là sont souvent sous-financés1, les aides étant sensiblement d'un même montant que pour les films moins chers et les télévisions ne mettant pas un montant suffisant pour qu'ils soient correctement financés2.
Notons que ces films, qui ont souvent la plus grande difficulté à se faire, participent activement de la «vitrine du cinéma français» (sélection en grands festivals, nomination aux Césars, etc.). Leur visibilité cache pourtant souvent une grande prise de risque financière de la part de leur producteur et un engagement plein et entier de l’équipe à ses côtés.
Enfin, une nouvelle tendance s'installe : celles de films en-dessous de 800.000 ou 1M€, notamment des premiers films, réalisés dans une économie qu'on pourrait presque appeler de contrebande.

(1 Nous appelons « film sous financé » un film dont l’addition des financements réunis est très en dessous du budget dont le film aurait besoin, pour se faire avec les moyens que le projet appelle. Nous parlons ici principalement de films « d'auteurs » considérés par les télévisions comme trop audacieux en termes de narration ou de mise en scène pour un accès au prime-time.)

2. Sur la question spécifique des salaires, force est de constater que les films sous- financés ont tendance à tirer les salaires de tous les techniciens vers le bas. Jusqu'à une époque pas si lointaine, le minimum syndical était un vrai minimum : sur les films les mieux lotis, les techniciens étaient souvent 20% au-dessus du minimum et ça pouvait descendre jusqu'à moins 20% pour les films les plus pauvres. Aujourd'hui, les salaires sont très rarement au-dessus du minimum et peuvent aller jusqu'à moins 50%.

Dans ce contexte, plusieurs malaises s’additionnent :
1. Près de 60% des films se font actuellement avec un budget inférieur à 4 M€. Si l'on ajoute à cela la part des films "du milieu" qui sont sous-financés, on voit aisément le nombre effarant de films où l'on demande aux techniciens "de faire des efforts", et aux réalisateurs de réduire leurs ambitions. Or dans le même temps, les familles de films sont de plus en plus cloisonnées. Il est donc de plus en plus rare de voir des techniciens passer d'un film riche à un film pauvre. Et l'on connait tous des techniciens émérites, des collaborateurs précieux, qui ne font que très rarement des films payés au minimum syndical, oscillant autour de moins 10% ou de moins 20%.

2. Les délocalisations se sont amplifiées de manière considérable ces dernières années. C’est un véritable cauchemar pour tout le monde : pour les techniciens privés de travail, mais aussi pour les réalisateurs ou les chefs de poste qui se retrouvent obligés de travailler avec des techniciens qu’ils n’ont pas choisi. C’est enfin un manque à gagner considérable pour les industries techniques françaises dont le savoir-faire est pourtant incomparable.

Il ne nous semble pas inutile ici de distinguer deux grands types de délocalisations :
A. Du côté des films à très haut budget nécessitant de très grosses équipes (en particulier de décoration), ce sont les tournages qui se délocalisent dans des pays moins chers en coût de main d’œuvres (les pays de l’est notamment), et ce, trop souvent, dans une logique de marge et de profit.
Ces délocalisations devraient être en partie endiguées par l’ouverture récente du Crédit d’impôt à cette catégorie de films. (Jusque-là le Crédit d’impôt n’était accordé qu’aux films de moins de 11 ou 12 M€. Cela a été étendu à presque tous les films, il y a quelques mois. L’application effective de la mesure dépend d’une notification par la commission européenne.)

B. Du côté des films sous financés à petit et surtout moyen budget (disons entre 2 et 10 M€). Ces films délocalisent soit tout ou partie du tournage, soit la post production Son (montage son, bruitage, mixage) et/ou les effets spéciaux, vers la Belgique et le Luxembourg en particulier. Ces pays, dont les systèmes fiscaux de financement du cinéma sont beaucoup plus attractifs que les nôtres, entrent alors en coproduction pour des montants importants. En contrepartie, ils imposent que la post-production ou une partie du tournage ait lieu sur place. Dans ce cas-là, le film perd le Crédit d’impôt français mais ce qu’il perd est très inférieur à ce qu’il gagne via la coproduction, d’autant que cela peut lui ouvrir un financement d’Eurimages. Le problème majeur de ces délocalisations-là, c’est que dans la plupart des cas, c’est le seul moyen de boucler le budget du film et donc de faire exister celui-ci.

3. A cela se rajoutent des problèmes très concrets d’emploi du temps. En raison des difficultés de financement, on ne compte plus le nombre de films dont les tournages se décalent ou s’annulent en cours de préparation. Cela frappe de plein fouet les techniciens qui se retrouvent régulièrement dans des situations intenables: refusant, par exemple, un film pour un autre qui sera annulé au dernier moment.

C’est dans ce paysage que prend place la convention collective.
S’appuyant sur un fait réel : le malaise des techniciens face à la dégradation de leurs conditions de travail, leurs syndicats demandent le maximum sur chaque point de négociations et refusent de prendre en compte l’incroyable disparité des budgets (qui se situe dans un rapport de 1 à 70 entre un film comme Tomboy à 900.000€ et le dernier Astérix à 62 M€).

De l’autre côté de la table, les syndicats de producteurs indépendants, s’appuyant sur les difficultés tout aussi réelles de financement d’un grand nombre de films, n’entendent pas ce que les techniciens cherchent à leur dire.

Et ni les uns, ni les autres, ne semblent voir que la question de la convention collective est en train de cristalliser un certain nombre de malaises qui, pour une part, ne se résoudront pas grâce à elle.

C’est l’API (Syndicat regroupant les quatre groupes français de production mais surtout d’exploitation: Gaumont, Pathé, UGC, MK2. Ces quatre groupes représentent moins de 10% de la production française actuelle, le reste étant produits par des producteurs indépendants) qui sonnent la fin des négociations en s’alliant avec deux des trois syndicats de techniciens (le SNTPCT et la CGT). Ensemble, ils signent une convention collective, contre l’avis des trois syndicats de producteurs indépendants et de la CFDT, convention collective entérinée par le gouvernement et dont l’application est aujourd'hui suspendue.

En tant que réalisateurs, nous sommes bien placés pour comprendre le point de vue des uns et des autres. Mais la vérité est que nous nous sentons pris en tenaille entre deux logiques qui s'affrontent et que nous avons pour finir un troisième point de vue.

Nous pensons, par exemple, qu’il y a nécessité qu’une convention collective encadre la grille salariale des techniciens et mette un holà aux abus. Nous pensons par ailleurs qu’il est de la plus grande urgence de trouver les solutions les mieux adaptées afin de mettre un terme aux délocalisations. Pour autant, nous pensons que l’actuelle convention collective n’est pas une réponse adaptée.

Cette convention, conçue avant tout pour les films à haut budget, est profondément maximaliste :
Revalorisation de la grille salariale + obligation de payer tout le monde au minimum syndical + majoration et obligation de paiement des heures supplémentaires + majoration et obligation de paiement des heures de nuit + paiement des heures de trajet + obligation de pourvoir certains postes dès lors qu’un poste hiérarchiquement inférieur est employé (impossibilité, par exemple, qu’une habilleuse fasse un tournage sans costumière, qu’un 1° assistant réalisateur travaille avec un 3° assistant si le poste de second n’est pas pourvu, etc.)
L’addition de tous ces paramètres va entraîner un surcoût pour chaque film.

Ce surcoût devrait être relativement minime dans le cas de films à haut budget où tous les postes sont pourvus et où une partie des obligations est déjà pratiquée actuellement.

A l’inverse, le surcoût ne devrait cesser d’augmenter plus l’on va vers des films où la proportion de la masse salariale des techniciens est importante, au regard de l’enveloppe consacrée aux acteurs, au producteur et aux moyens techniques.

Sur un film d’environ 3 M€, où la masse salariale représente une part conséquente du budget (disons 30%), où les techniciens sont payés au minimum syndical de la grille actuellement en vigueur mais au forfait (incluant quelques heures supplémentaires, les heures de nuit et une partie des heures de transport) et où, l’équipe étant resserrée, tous les postes ne sont pas pourvus, l’on estime le surcoût entre 25 et 30% de la masse salariale, soit environ 400.000€ charges comprises. Dans le paysage de sous-financement actuel, c’est absolument considérable.

Et ce surcoût sera évidemment bien supérieur dès lors que l’on passe du côté des films où les techniciens sont actuellement payés en-dessous du minimum syndical.

Si la convention était appliquée, sans que soient trouvés conjointement de nouveaux financements pour compenser ces surcoûts, cela devrait avoir deux conséquences immédiates :
1. Une proportion importante de films actuellement sous financés (qu’il soit à petit ou moyen budget) ne devrait purement et simplement plus arriver à se faire.
2. Dans les mêmes catégories de budget, d’autres devraient continuer à voir le jour mais en s’appuyant plus massivement encore qu’aujourd’hui sur les délocalisations afin de boucler leur financement. Les seuls films qui ne devraient pas être compromis sont les films à haut ou très haut budget, c'est-à-dire ceux pour lesquelles cette convention a été conçue.

On le voit, ce serait une catastrophe en terme d’emploi, de bonne santé des industries techniques, de transmission des savoir-faire et de diversité du cinéma français.

Un Médiateur a récemment été missionné par le gouvernement pour évaluer précisément ce surcoût et son impact sur les différents types de films. Cette évaluation est d’une importance décisive et nous exhortons les producteurs à y participer dans la plus grande transparence possible.

Mais indépendamment de ce surcoût et de ses potentielles conséquences, cette convention collective porte en germe un autre danger : celui de refréner la liberté d’inventer les méthodes de fabrication de nos films.

En tant que cinéastes, nous sommes profondément attachés à l’idée que chaque film, chaque projet artistique, génère son propre dispositif de tournage et de fabrication. Certains films, par exemple, appellent des équipes très réduites, d’autres des équipes à géométrie variable. Nous considérons qu’il est de la plus haute importance, d’un point de vue artistique, de préserver la liberté de créer ce dispositif avec le producteur et nos collaborateurs techniques.

Cette conception est largement partagée par les techniciens avec lesquels nous travaillons. Lorsque nous évoquons avec certains d’entre d’eux la rigidité de la convention suspendue, la plupart nous réponde qu’on pourra toujours « s’arranger ». Il nous faut malheureusement dissiper ce malentendu : non, si cette convention était appliquée en l’état, nous ne pourrions plus du tout nous « arranger ». Les négociations, film par film, se résumeraient à leur plus simple expression et la dynamique de choix et d’engagement qui est au cœur de nos métiers serait sérieusement mise à mal. Car dès lors que le cinéma sera encadré par une convention collective élargie à tous les employeurs - ce qui n’est pas le cas aujourd'hui -, y contrevenir sera puni par la loi, les producteurs risquant le pénal.

Il n’y a, à nos yeux, aujourd’hui qu’une seule façon de sortir de cette impasse et c’est d’en sortir par le haut.

Nous préconisons trois mesures d’urgence pour tenter d’y arriver.
- La négociation d’une nouvelle convention collective qui s’appuie sur la grille de salaires de la convention suspendue pour mettre un terme aux abus, tout en prenant en compte les différences de réalité économique et artistique des films. On pourrait, par exemple, imaginer des propositions qui aillent dans le sens d‘une convention pérenne sans clause dérogatoire et qui aménageraient les obligations en fonction de 4 grands types de budget :
1. Pour les films au-dessus de 8 M€, la convention suspendue serait appliquée.
2. Les films entre 3,5 et 8 M€ seraient dans l’obligation de payer tous les techniciens au minimum syndical mais une liberté de négociations de gré à gré entre les techniciens et le producteur serait conservée, concernant les heures de nuit, les heures supplémentaires et les postes à pourvoir, comme c’est le cas aujourd'hui.
3. Les films entre 1M et 3,5 M€ seraient dans les mêmes conditions que les films de la catégorie supérieure mais avec la possibilité de descendre jusqu’à moins 20% du minimum.
4. Enfin, les films en dessous de 1M€ ne ressortiraient pas de la convention collective cinéma mais du droit général du travail.

Cette nouvelle convention produirait elle-même un vrai surcoût, mais qui serait évidemment moindre que celle de la convention suspendue.

- Pour compenser ce surcoût, nous pensons qu’il est de la plus haute importance de solidariser cette renégociation à une réflexion sur le financement des films à petit et moyen budget. Cette réflexion devrait aussi avoir pour mission d’élaborer des mesures concrètes qui endiguent les délocalisations.

Nous demandons solennellement aux Ministères de tutelle et au CNC d’élargir le champ de mission du Médiateur afin qu’il mette en place dans les plus brefs délais ce groupe de réflexion, en y associant tous ceux, techniciens, réalisateurs, producteurs, qui, dans un souci d’apaisement, pourraient être de véritables forces de propositions.

Nous appelons tous ceux qui partagent nos constats et nos préconisations à signer ce texte afin de mieux nous faire entendre.

Premiers signataires :

Yvan Attal, Jacques Audiard, Bertrand Bonello, Jérôme Bonnell, Rachid Bouchared, Claire Burger et Marie Amachoukeli, Guillaume Canet, Laurent Cantet, Costa-Gavras, Bruno Dumont, Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Léa Fehner, Tony Gatlif, Nicole Garcia, Romain Goupil, Mia Hansen-Love, Christophe Honoré, Jan Kounen, Gérard Krawczyk, Eric Lartigau, Philippe Leguay, Tonie Marshall, François Ozon, Nicolas Philibert, Bruno Podalydès, Gilles Porte, Martin Provost, Katell Quillévéré, Philippe Ramos, Alain Raoust, Brigitte Rouan, Claire Simon, Alice Winecour, Rebecca Zlotowski, Erick Zonca …
Vos impressions sur ce texte par là
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Re: The Final Countdown (air connu)

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je relance ce topic du "final countdown" à propos du rapport de Pierre LESCURE aujourd'hui.
Entre autre annonce, je note:

- l'abandon d'hadopi au profit d'une taxe/ redevance sur ... l'achat de matériel (smartphone, tablette)
- la chronologie des médias au profit des VOD qui passerait à 3 mois.

ce que je trouve formidable dans ces annonces, c'est que l'on mette en avant une soi disant personalité neutre, pierre lescure, comme "médiateur" alors que M. Lescure est adminsistrateur d'HAVAS qui a l'ambition d'êre un opérateur et un acteur d'internet. je note donc que la taxation d'appareil permet d'éviter de dire que ce rapport enterre l'idée de taxer les abonnements d'opérateur.... oh quel hasard! Non non, aucun conflit d'intérêt! aucun lobyisme!

Quand à la valorisation de la VOD, venant d'un acteur des médias et de l'internet, on dit merci! je viens d'entendre lescure dire qu'il veillait à la chronologie des médias! je me marre! :twisted: et une balle de plus contre l'exploitation en salle! une! :roll:

en lien un article du monde (d'ailleurs lescure en est aussi adminstrateur!)
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

merci Pierre LESCURE! 003654

certes un rapport ça sert à être enterré! mais ça sert aussi à préparer les esprits... l'utilisation d'une personalité issu de la mythologie canal + (l'esprit canal!) est une belle vaseline.... au moins on enterrera peut être enfin cette mythologie de l'esprit canal bobo blin bling!

oui ça vire coup de gueule mon post :roll:

édit : je mets l'article car il y a des petits soucis pour avoir l'accès en entier de cet article


La mission Lescure bouscule la chronologie des médias
LE MONDE | 13.05.2013 à 12h19 • Mis à jour le 13.05.2013 à 13h03

Par Clarisse Fabre


Trois mois après sa sortie en salles, un film serait disponible en DVD ou en en vidéo à la demande.

Demain, certains films d'auteur seront-ils disponibles en vidéo à la demande (VàD) quinze jours après leur sortie en salles ? La mission Lescure souhaite explorer la piste, et frappe fort sur ce sujet sensible. Nul doute que les débats seront vifs pendant le Festival de Cannes, qui aura lieu du 15 au 26 mai.


Précisée par l'accord professionnel du 6 juillet 2009 et de la loi Création et Internet de 2009 (pour la vidéo physique), la chronologie des médias consiste à définir, dans le temps, un ensemble de règles pour l'exploitation des oeuvres cinématographiques.

Voir l'infographie : Le marché français des films

Le film sort d'abord en salles, c'est la sortie nationale : l'exploitant dispose d'une "fenêtre" de quatre mois, au terme desquels le film est disponible en DVD ou en vidéo à la demande, avec paiement à l'acte. Puis vient le tour de la télévision payante, au bout de dix mois, ou douze mois selon les cas. Et ainsi de suite jusqu'à la vidéo à la demande par abonnement, qui doit attendre trente-six mois, puis la VàD gratuite (quarante-huit mois).

Chacun de ces supports bénéficie d'une exclusivité, en contrepartie de sa contribution au financement des œuvres. La chronologie des médias est un pilier essentiel du financement du cinéma. Le rapport Lescure, s'il ne remet pas en cause ces fondamentaux, prône un raccourcissement des délais, agrémenté de quelques "expérimentations".

Ainsi, trois mois après sa sortie en salles, le film serait disponible en DVD ou en VàD. Sous réserve d'une dérogation, la fenêtre de la VàD pourrait même s'ouvrir "deux semaines" après la sortie nationale, pour les films "distribués sur moins de vingt copies (soit 205 films en 2011) et qui ne bénéficient d'aucun financement des chaînes de télévision françaises". Le même délai pourrait être retenu "pour un film qui aurait subi un échec commercial inattendu". Reste à définir l'échec commercial "inattendu".

Certains films pourraient être disponibles en VàD "dès la sortie en salles pour les publics résidant à plus de cinquante kilomètres de la salle la plus proche proposant le film", ceci grâce aux techniques de géolocalisation. Toutes ces expérimentations seraient autorisées par une commission composée de professionnels – producteurs, distributeurs, exploitants, acteurs de la VàD, etc. – qui se réunirait chaque semaine et prendrait des décisions à "la majorité simple". On ne peut plus précis.

PLUS RADICAL

Autre idée qui ne manquera pas de "faire glapir", comme le dit Pierre Lescure, le délai applicable à la vidéo à la demande par abonnement (VàDA) serait diminué de moitié et ramené à dix-huit mois. Dans la chronologie, la VàDA s'intercalerait donc entre la télévision payante (dix mois) et la télé gratuite (vingt-deux mois).

En contrepartie, les opérateurs de services de VàDA – comme Filmo TV – "seraient tenus de prendre des engagements importants en termes de contribution à la production". A défaut, "ceux qui ne souhaitent pas ou ne sont pas en mesure d'assumer de telles obligations pourraient continuer à bénéficier des mêmes films après vingt-deux ou trente-six mois." Tout est à négocier. Le rapport Lescure va plus loin que le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), qui préconise d'avancer la fenêtre de la VàDA à "vingt-deux mois, uniquement pour les films qui n'ont pas été préfinancés par des chaînes de télévision". Trop timide, juge l'ancien patron de Canal+.

Le raccourcissement plus radical du délai de la VàDA présente trois avantages, estime-t-il : le téléchargement illégal des films diminuerait si les oeuvres étaient disponibles plus tôt en ligne ; ensuite, le secteur de la VàDA pourrait enfin se développer et se préparer à l'arrivée des américains Amazon et Netflix ; enfin, les films fragiles connaîtraient une deuxième vie.

Il n'est pas sûr que tous les cinéastes et producteurs indépendants partagent cet avis : pour eux, l'accélération de la sortie des films en VàD risque de ruiner leur carrière en salles. Et la salle, justement, doit rester le lieu de prédilection. Les exploitants ne diront pas le contraire, et vont estimer que leur fenêtre d'exclusivité se réduit comme peau de chagrin – avant 2009, elle était de six mois. Le président du CNC, Eric Garandeau, estime qu'"il serait bon de relancer les discussions dès le retour de Cannes". Il faut battre le fer tant qu'il est chaud.
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Re: The Final Countdown (air connu)

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Personnellement je ne vois pas le problème. La chronologie des médias est encore un truc français, qui n'a plus vraiment de sens aujourd'hui.

Chaque semaine plus de 20 films sortent en salles, il n'y a pas assez de place pour tout le monde. Un petit film qui va réussir à trouver une salle pour le diffuser, se faire jeter au bout de 15 jours (s'il est chanceux), est obligé d'attendre 4 mois avant d'être disponible en VOD/DVD... Le petit distributeur qui a déjà dépensé le peu de sous qu'il avait pour la promo de la sortie en salles, doit recommencer s'il veut vendre quelques DVD.. Certes, la salle est le lieu de diffusion privilégié, mais je pense que n'importe quel réalisateur préfère être vu par 100 000 personnes sur internet (en VOD payante, donc 100 000 personnes qui voient vraiment le film), que 300 en salle.

Par ailleurs, depuis longtemps aux US, certains films sortent simultanément en salles et sur itunes par exemple. Et bien l'un ne fait pas de l'ombre à l'autre au contraire. Car ce n'est pas le même public. Il y a ceux qui n'auront jamais été en salles pour le voir, et qui vont du coup quand même le voir, et ceux qui vont y aller, grâce au bouche à oreille, qui n'aurait pas existé sans la diffusion internet. C'est tout bénef...

Pour les gros films, la problématique est légèrement différente, puisque l'offre/demande est inversée. Cependant, aujourd'hui, les gens veulent tout, tout de suite, avant les autres et le plus rapidement possible. Ainsi, la plupart des "gros" films, font 70% de leur chiffre en salle durant les 15 premiers jours d'exploitation. Donc franchement, passer de 4 à 3 mois pour les DVD/VOD, ça ne changera rien aux résultats des salles...

Cela fait 100 ans que régulièrement on trouve une nouvelle menace aux salles de cinéma, hier la télévision, aujourd'hui internet... Rappelons que la raison pour laquelle les frères Lumière ont été retenus comme inventeurs du cinéma et non Thomas Edison, c'est parce qu'ils ont inventé le concept d'une vision collective, et que c'est aussi la raison pour laquelle les gens vont au cinéma, parfois même plus que les films en eux-même.
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Re: The Final Countdown (air connu)

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je voudrais te répondre penny lane...
penny-lane a écrit :Certes, la salle est le lieu de diffusion privilégié, mais je pense que n'importe quel réalisateur préfère être vu par 100 000 personnes sur internet (en VOD payante, donc 100 000 personnes qui voient vraiment le film), que 300 en salle.
je crois justement que la salle n'est plus le lieu de diffusion privilégié (les chiffres le prouvent, les recettes de diffusion sont désormais minoritaires en salle)
mais tu mets bien malgré tout les données du problème: c'est bien parce qu'un ^producteur (plutot que réalisateur) préfèrera être vu par 100000 personnes sur un smatphone plutot que 300 par la salle que l'on a aucun scrupule à être le fossoyeur de la salle....
penny-lane a écrit :Par ailleurs, depuis longtemps aux US, certains films sortent simultanément en salles et sur itunes par exemple
je crois que l'objet du débat actuel (certes de tartuffe comme lescure!) c'est l'exception culturelle quelle soit de films français mais aussi européens ou mondiaux à faible budget et faible exposition.... l'exemple américain n'est peut être pas le meilleur exemple à ce sujet. ceci dit effectivement je crois ce qu'est l'étalon de penser de nos décideurs.
penny-lane a écrit : Pour les gros films, la problématique est légèrement différente, puisque l'offre/demande est inversée. Cependant, aujourd'hui, les gens veulent tout, tout de suite, avant les autres et le plus rapidement possible
c'est très exactement l'agument que j'ai entendu de la part de lescure tout à l'heure sur france inter... argument classique des industriels et commerciaux qui renversent leur envie de faire des profits sur l'envie des "consommateurs". C'est pas de notre faute c'est à cause des gens qui sont bètes, si après on fait plus d'argent c'est pas de notre faute!! :roll:
ainsi , on crée une offre internet, on crée des autoroutes à haut débit permettant le piratage, on crée un marché de la dupplication, on valorise pour des raisons industrielles l'équipement en informatique jusque dans nos écoles, on sabre progressivement l'accès aux bien s culturels au profit de l'immédiateté à coup de publicité et d'offres consuméristes, on crée des supermarché du cinéma et on fait la promotion d'une technologie sur des arguments falacieux (retourner sur le forum cinéma cité cabine et vous verrez ce qui se disait sur les bienfaits de la technologie sur la diversité des films etc...) et à la fin on dit que c'est une demande des gens... mouais!!! facile! mais respect ça marche!
penny lane a écrit :Rappelons que la raison pour laquelle les frères Lumière ont été retenus comme inventeurs du cinéma et non Thomas Edison, c'est parce qu'ils ont inventé le concept d'une vision collective, et que c'est aussi la raison pour laquelle les gens vont au cinéma, parfois même plus que les films en eux-même.
sauf que depuis 50 ans , la télévision, internet , le DVD a gagné. désolé mais c'est edison qui gagne à l'arrivée

je rajouterai que la question centrale est effectivement le rapport au temps, au désir et à la mémoire, que ce soit en salle ou ailleurs, mais de cela l'industriel Lescure s'en fout!
Quand je vois que lorsque l'on programme désormais un film en salle à plus de 3 ou 4 mois de sa sortie, on est sur de faire un bide, je m'interroge. De manière paradoxale avec la possibilité de stockage du numérique, on va pour moi au contraire vers la fin de la patrimonialisation puisque la mémoire de la production cinématographique n'existera plus dans ce rythme consumériste. D'ailleurs quand on pense patrimoine, on pense majoritairement film d'avant les années 80 c'es à dire...il y a plus de 30 ans!! ce sera quoi un film culte désormais? the rises of dark knight? (bon c'est vrai que marion cotillard est devenu culte :mrgreen: ) sur quel circuit de diffusion aura t-on le temps de faire découvrir un film, un auteur...

A l'heure où il y a des topics sur les cinéclub, où moi je pense à l'itinérance ou les petits circuits, où les séances plein air sont aussi liées au destin de la chronologie des médias, il ne faudrait pas prendre cette histoire de chronologie que comme une une obsession nationale!

par contre je n'ai plus de doute que c'est dans notre époque une cause perdue :cry:
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Re: The Final Countdown (air connu)

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je crois justement que la salle n'est plus le lieu de diffusion privilégié (les chiffres le prouvent, les recettes de diffusion sont désormais minoritaires en salle)
mais tu mets bien malgré tout les données du problème: c'est bien parce qu'un ^producteur (plutot que réalisateur) préfèrera être vu par 100000 personnes sur un smatphone plutot que 300 par la salle que l'on a aucun scrupule à être le fossoyeur de la salle....
Oui, mais là je parle de films qui ne trouvent pas de salles pour être diffusés. Chaque semaine j'ai sur mon bureau 10 DVD de films qui ont un distributeur et une date de sortie, mais quasi aucune chance d'être programmé en raison d'un manque de budget/intérerêt/notoriété. Et même s'ils étaient programmé, personne n'irait. Je dis que pour ces films, ils devraient y avoir le droit à d'autres supports de diffusion simultané, qui aiderait à les faire connaitre. Je ne parle donc pas de 100 000 sur un smartphone ou 300 dans une salle, mais bien de 100 000 + 300. Ces deux modes de vision n'ont pas les mêmes publics, ils sont complémentaires.
Je ne sais pas s'ils le font encore, mais Arté diffusait parfois des films à la télé, la veille de leur sortie. Cela n'a jamais eu un impact négatif sur les entrées, au contraire.
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Re: The Final Countdown (air connu)

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Penny, and Dude : si l'exploitation en salle existe et génère une telle "économie" en France c'est justement parce qu'une chronologie des médias existe et qu'elle laisse une fenêtre temporelle aux films pour exister en salles. De l'existence d'une chronologie des médias dépend directement l'existence (ou pas) d'un secteur d'activités.

Dans les pays qui n'ont plus de production cinématographique locale, ça n'a plus vraiment d'intérêt ; aux USA, où 99% (j'exagère) de la diffusion provient de la production locale, ça peut sembler un argument faiblard, pourtant, il y a des studios et des producteurs qui bataillent pour négocier au cas par cas des fenêtres d'exploitation bien définies sur divers médias / supports... et c'est plutôt Disney qui rêverait de tout sortir en même temps sur tous les canaux...

Les rares fois où des distributeurs - en France - tentent des sorties simultanées salles / télé ils se font incendier par les exploitants (amerikka chez memento, home chez europa...)

...à suivre.

La taxe sur les appareils, c'est pas une licence globale déguisée ? Et pas un mot sur le copy-left dans le rapport Lescure ?
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Re: The Final Countdown (air connu)

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je rajouterais, regardez le topic "recherche entente de programation"
la personne qui a lancé ce topic n'ai pas satisafaite d'une entente qui lui propose les fims en 3ème ou 4ème semaine de sortie...
Si cette personne (désolé j'ai la flemme de regarder le pseudo...no offense! :wink: ) , a éventuellement, raison d'une façon pragmatique, ça laisse assez songeur sur le destin des films en sortie non? et là je ne suis pas sur que ce soit une vue de l'esprit ,la chronologie des médias? :roll:

C n'est pas du tout contre la personne qui a posté dans ce topic. Mais juste pour illustrer un mouvement de fond (je serai en charge d'un cinéma, je ferai sans doute pareil!) je comprends donc évidemment, mais sans approuver la logique. C'est juste pour dire qu'il y a un vrai mouvement , certes pas si nouveau, mais réel de décomposition de la salle en tant que que médiateur de films, et que je ne pense pas qu'on puisse dire que nous sommes comme dans tout mouvement des cent ans écoulés du ciinéma.

edit: et je rajouterai que surtout ce qui est detestable, c'est qu'une personne comme Lescure cache bien ses liens avec l'industrie multimédia, en cachant qui plus est ce qui est enterré derrière ses annonces (taxations des opérateurs, profit des opérateurs sur l'offre VOD au détriment de la sortie salle). ce qui me révulse, c'est ce lobbyisme qu'on ne cache presque plus! :cry:
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Re: The Final Countdown (air connu)

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je rajouterais, regardez le topic "recherche entente de programation"
la personne qui a lancé ce topic n'ai pas satisafaite d'une entente qui lui propose les fims en 3ème ou 4ème semaine de sortie..
C'est un autre débat, mais les ententes ça tue toute forme de diversité dans la programmation des petites salles.
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Re: The Final Countdown (air connu)

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je ne crois pas que ce soit un autre débat:
on recherche une entente de programmation pour 2 raisons en général:

- pour une rationalisation des couts: on externalise la relation distributeur et les frais administratifs
- surtout pour un accès facilité aux copies porteuses et le plus rapidement possible. et là en général c'est la course à l'échalotte dans lequel le temps de référence se raccourcit d'autant plus qu'il y aura la pression des autres média...on en revient au sujet CQFD!...enfin il me semble :?: 003654

l'entente de programmation ne résumme pas l'ensemble des conséquences... elle est une des illustrations de ce mouvement de concentration sur la question de l'accès des copies... qui d'ailleurs aurait du être facilité gracé au nouvel aube du numérique (si si! relisez ce qui se disait il y a 5 ans! 776792 )

la chronologie des médias, c'est un des piliers du monopole d'accès de sortie des films en salle... il est sacrément en train d'être fissuré!
à moins qu'on aime que des films comme iron man (je crache pas dessus mais... QUE iron man! :shock: )
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