ophalles a écrit :Il est possible que l'on regrette vite le 35 m/m et ses opérateurs qui au moins pouvaient et savaient rectifier ces défauts alors que maintenant,c'est une hotline débordée qui assure face aux problêmes informatiques,mais les installateurs sont déja en train d'installer ailleurs et ne reviennent pas finir.
Tu fais un comparatif entre du mécanique qui n'a presque pas bougé depuis 100 ans, qui est bien connu des gens qui l'utilisent et du numérique qui vient tout juste d'arriver. Normal que les opérateurs - pour l'instant - ne sachent pas résoudre tous les problèmes liés aux numériques. Si c'était le cas, alors cela donnerait raison à certains exploitants disant qu'avec le numérique, c'est plus "simple pour les opérateurs, donc pas besoin d'autant d'opérateurs(c)(tm)".
Ceci dit, je doute que quand un CMC/Kineton 35mm crame, tu fasses toi-même la réparation; généralement tu appeleras la hotline des constructeurs (ou de l'installateur)
Pour le peu de projectionniste que je connaisse dans la vraie vie, ils sont bien content de passer au numérique pour un élément lambda qui a son importance: entre transporter un disque dur qui fait grand max 800 grammes; face à des bobines qui pèsent une tonne. Ils ont vite fait le choix. Sauf erreur de ma part, mais je crois que pratiquement tous ont des problèmes de dos.
De mon scope, la plus grosse hécatombe chez les gros exploitants a été surtout le remplacement des vendeuses de billet par des machines.
Je ne pense pas que ce soit le numérique qui fasse virer les gens, mais plutôt un changement de politique chez les exploitants depuis 5 ou 6 ans afin de réduire des poches de "coûts".