KemKub57 a écrit :une pellicule 70mm défilant dans le sens horizontal. Format jamais copié.
Mais format lui-même copié du VistaVision développé dans les années 50, même si Charles m'objectera sûrement que le procédé (encore ponctuellement utilisé pour la production d'effets spéciaux, notamment) fut finalement surtout destiné à la réalisation de copies de réduction en 35mm vertical, pas à l'exploitation même si certains projecteurs furent bel et bien construits et existent encore.
KemKub57 a écrit :
2 raisons pour un ce format 1.44 ?
1. Le format IMAX fut imaginé au départ pour résoudre les problèmes posés par le complexe et encombrant procédé de diorama développé autour du film
Dans le Labyrinthe, présenté en 1967, et dont le format de projection était, déjà, très carré.
2. Ne faisons pas d'anachronisme, le procédé IMAX Dome (Anciennement baptisé OMNIMAX) ne fut lancé que dans un second temps, pour permettre d'appliquer la technologie à un planétarium, au prix toutefois d'un fort vignettage de l'image.
wool a écrit :
D'apres mes recherches Cyberworld 3D (2000) n'est pas en DMR ..
Stricto sensu, si, le film est construit autour de la présentation de ce qui pouvait se faire de mieux en matière d'animation 3D à l'époque de sa sortie.
Il comporte d'ailleurs la chanson
Liberation des Pet Shop Boys dans sa quasi-intégralité (3'15 sur une durée totale de 3'50) et une séquence
in extenso du film
Antz. Ces deux séquences ont été remasterisées
numériquement, comme l'expliquait la vidéo projetée dans la salle du pre-show l'année de sa sortie, et si on sait quoi chercher, ça se voit, je dirais même que ça saute aux yeux, surtout quand juste après on voyait les images de synthèses natives IMAX proposées au Solido. Pour la petite histoire, il existe une version longue de
CyberWorld, que j'ai eu l'occasion de voir au BFI de Londres, et qui comporte une première séquence additionnelle, mettant en scène les Simpson aux prises avec un vortex (ce qui explique une coupe un peu bizarre dans la version présentée au Futuroscope, d'ailleurs, et ce vortex aspirant qui semble sortir un peu de nulle part) et une seconde séquence dont je n'ai pas retenu grand-chose, sinon que ça parlait de mouches et qu'il y avait un travail sur le point de vue intéressant à travers le suivi du vol d'un des protagonistes. D'après Patrick Juin, le responsable technique du Parc du Futuroscope à l'époque de mon enquête en M1, il existe une troisième version, que le parc passait à une époque de forte affluence, ce qui me laisserait à penser qu'elle est plus courte encore que celle actuellement à l'affiche.
En d'autres termes, il semblerait qu'IMAX ait profité de
CyberWorld pour prolonger son expérimentation d'upconversion IMAX d'extraits de séquences tournées dans d'autres formats (en ajoutant la conversion 3D, ce qui ferait de CyberWorld un film pionnier en la matière), expérimentations qui avaient débuté à la fin de la première moitié des années 1990 avec le film de Ben Burtt
Anything Can Happen qui comportait notamment des extraits de
Jumanji et de
Star Wars IV : A New Hope, dont il dépeignant les coulisses des trucages les plus spectaculaires (notamment, les trucages numériques). En d'autres termes, IMAX, à travers ces deux films, semble gentiment préparer le terrain pour
Apollo 13 qui ouvrira en 2002 le bal des remasterisations DMR, vite suivi par les épisodes 2 et 3 de la trilogie
The Matrix.