pat93600 a écrit :
Ah ! Les consommables. Une mine d'or pour les revendeurs !
Ca dépend de la marge pratiquée. A faible marge, c'est limite rentable - mais c'est un service à assurer dans tous les cas : sans lampe, difficile de vendre des projecteurs
Pas de concurrence, l'épée de Damoclès sur la tête des exploitants et des opérateurs, la frayeur antique de l'explosion pour de nombreux opérateurs,
Je pense que, sur un produit où aucune valeur ajoutée n'est apportée, la concurrence peut alors jouer son plein au bénéfice du consommateur.
Hors, les lampes tombent dans ce cas : mis à part la logistique, le boulot du revendeur se réduit à celui de vendeur/encaisseur.
Si c'est donc pour avoir
in fine le même produit pour lequel le revendeur n'apporte rien de plus, autant payer le produit au moins cher.
l'obscure garantie des lampes qui ne garantissent pas grand chose,
Je ne pense pas que les conditions de garanties ne soient pas claires : elles tiennent souvent en deux ou trois pages.
Je pense qu'on pourrait les résumer en énonçant le suivant (qui n'a lui aucune valeur juridique, à contrario des deux/trois pages) : en cas de disfonctionnement, il y aura analyse faite par le constructeur de la lampe - ce dernier détermine alors s'il y a disfonctionnement, et si oui rembourse selon le barème de son choix. S'il n'y a pas de disfonctionnement déclaré par le constructeur, la lampe n'est pas remboursée et le client est libre d'en disposer (payant les coûts de transport) ou de demander au constructeur de la détruire (sans frais).
En revanche, je suis d'accord avec toi : en cas de simple disfonctionnement, il est rare qu'il y ait remboursement... En revanche, en cas d'explosion avant la durée de vie constructeur, généralement le constructeur rembourse la casse - je dis généralement car je ne connais pas un cas où cela n'a pas été remboursé.
Bon, maintenant, entre le temps de l'explosion et où le remboursement est fait, il se passe un bras... et durant ce temps là, perte d'exploitation... et ça, le constructeur de la lampe ne prend pas en charge : faut une assurance professionnelle pour prendre le relais (ou un installateur compatissant - voire une tierce partie soucieuse de ne pas perdre ses VPFs durant ce temps).
tout est fait pour faire marcher le commerce.
Le problème des lampes depuis quasi son origine, merci le Carte de Phoebius et son sombre héritage, en effet.
Pour ma part, je les changent à leur durée normale : pour une 1.8 SD ( 2100 H) et pour une 3.O SD (1500 H)
Perso, je vois beaucoup (de plus en plus) de cinémas qui "tirent" leurs lampes au delà des heures à garantie 100%. J'en vois d'autres qui respectent scrupuleusement les heures de garantie... Je dirais... "comme en 35", non ?
Tant pis, elles sont encore bonnes, du gâchis. Mais le numérique ne serait il pas un vaste gâchis ?
C'est une bonne question, mais qui ne peut s'envisager que globalement (consommation électrique, écologie de la filière photochimique, ...), sous différents angles (écologique, social, qualitatif, économique ...), et selon différents points de vue (distributeurs, exploitant, spectateur, citoyen, ...). Selon ces différentes perspectives, les réponses seront assez contrastées.
Exemple :
* Du point de vue purement économique et exploitation, je ne suis pas certain en effet que le numérique soit vraiment un bénéfice au delà d'un certain volume/cabines (où la réduction de masse salariale peut compenser certains surcoûts évidents du numérique : prix d'achat élevé, coût d'entretien et d'environnement important, durée de vie qui ne devrait probablement pas excéder la grosse quinzaine d'années en moyenne).
* Du point de vue purement économique et distributeur, cela n'a en revanche que des bénéfices : réduction très significative des frais techniques, assurance d'une non dégradation dans le temps de la qualité, capacité de duplication ad vitae sans contrainte externe...
(d'où le principe de VPF - principe économique s'il en est - pour permettre aux Distributeurs d'accéder aussi rapidement que possible aux bénéfices, en aidant les Exploitants à ne pas subir de plein fouet l'inconvénient initial dans la majorité des cas - ce qui fait vraiment poser la question de la periode "post-VPF"... mais bon, c'est un autre sujet ...)