"Le Chat botté avait une drôle de bobine ! "
Au bout d’une demi-heure de projection, le Chat Botté a involontairement laissé place à la plastique dénudée d’Émilie Dequenne… A la stupéfaction des familles venues assister à cette avant-première...
Une inversion de bobine lors de l’avant-première du “ Chat botté ”, dimanche à Poitiers, a suscité la colère de certains parents. Explications.
Lorsqu’on emmène ses enfants voir un dessin animé au cinéma par un beau dimanche de printemps, on n’imagine pas une seconde que la projection puisse être interrompue par une scène érotique… C’est pourtant la mésaventure qui nous est arrivée, ce dimanche matin au Castille, lors de l’avant-première de « La véritable histoire du Chat botté ». Au bout d’une demi-heure de projection, les personnages de synthèse ont laissé place à des acteurs de chair et de sang (en l’occurrence Emilie Dequenne et un garçon que je ne connais pas)… Nous avons vite compris qu’il y avait eu un bug et deux parents sont sortis prévenir la caissière. Mais le film s’est poursuivi et, au bout de quelques minutes, c’est une scène d’amour à laquelle les enfants ont été confrontés ! Sous le choc, nous sommes presque tous sortis de la salle. Un grand-père venu avec son petit-fils a même violemment interpellé le directeur du cinéma. Une réaction un peu disproportionnée, mais compréhensible ! N’y a-t-il donc aucun moyen de contrôler les bandes avant de projeter un film ? Surtout quand c’est à destination du jeune public…
Céline D., de Poitiers
Contacté par téléphone, le directeur du CGR-Castille explique l’origine de l’incident : « Le labo qui nous a fourni les bobines du dessin animé tirait à la fois “ La véritable histoire du Chat botté ” et “ La fille du RER ”, précise Benoît Duport… Sur les cinq bobines du film, quatre étaient les bonnes, mais une bobine du film de Téchiné avait été placée par erreur au milieu. Comme les cinq boîtes étaient étiquetées “ Chat botté ”, il nous était difficile de repérer l’erreur avant la première projection (NDLR : le film était présenté en avant-première, dimanche). Néanmoins, le projectionniste qui a effectué, chez nous, le montage des cinq bobines aurait pu détecter le problème en vérifiant attentivement les amorces des bandes… Dès que j’ai été prévenu, je suis descendu vérifier en cabine, mais n’ayant pas vu “ La fille du RER ” j’ignorais qu’il y avait des scènes de nature à choquer les enfants (NDLR : le film n’est frappé d’aucune restriction). Quoi qu’il en soit, j’ai présenté mes excuses aux spectateurs et leur ai proposé de revenir voir le film gratuitement lors d’une autre séance, à partir de mercredi. D’ici là, nous aurons récupéré la bonne bobine auprès du laboratoire. »
la Nouvelle République
A croire que les opé de cgr ne savent plus monter de 35mm... Le pop corn et le numérique ça monte à la tête ! un coktail explosif !!!
Et toujours sans respect du spectateur...
et je ne m'amuse pas quand je coupe la première image à regarder comment elle est.
