Je suis en correspondance avec Jean-Pierre Beauviala. Disons que le repreneur d'Aaton a été léger et que ce recentrage sur l'argentique est une connerie. Jean-Pierre Beauviala s'est tiré voyant l'orientation et a monté une autre boite pour essayer d'industrialiser la Pénélope (Aatium). Il faut un paquet d'argent, le système donnait beaucoup trop de déchets pour être de façon rentable industrialisé. Les cellules 4K on aussi eu un sacré paquet de problèmes au départ, mais il y avait beaucoup d'investisseurs derrière et Texas n'est pas Aaton ou autre.Lionel1972 a écrit :Le combo 35 mm / IMAX à la prise de vue est certainement un effet de mode mais l'arrivée de la 3D numérique (vraie ou en post-prod) l'est également. Je préfère cette mode argentique et j'attends toujours avec impatience la fin de celle de la 3D numérique (en attendant un procédé plus performant se passant de lunettes).
Je suis déçu d'apprendre les difficultés qu'a connu la nouvelle Aaton Delta Pénélope, ce procédé me ravissait, j'espère qu'elle verra tout de même le jour. Cela laisse quand même songeur de voir que l'on a abandonné une technologie parfaitement maîtrisée aux performances à ce jours inégalées, pour une qui s'efforce tant bien que mal (et à grands frais) de courir après celle qu'elle prétend pourtant avoir reléguée au rang d’archaïsme inutile depuis longtemps...
L’argentique est cuit, ne rêvez pas. Que ce soit par le système Pénélope, autre système prédictif ou aléatoire: on aura dans quelques mois des caméras de shooting qui feront du 35/S35 en rendu et en plus souple.
La 3D est un autre problème. On a eu des technologies sans lunettes dés les années 40 par la NikFi. Il reste à voir si leur système d'écran qu'ils utilisaient pourrait se moderniser et s'adapter à la couleur 3D. Une salle à Moscou a tourné pendant des années sans lunettes, mais le ratio était pour le moins ... spécial et les lamelles gênantes.
La Spaciovision (Rinaldo Bassi, piquée à Jules Hourdiaux et à Cinerama)et l'Héraclorama de Jules Hourdiaux étaient, qu'on le veuille ou non, une mauvaise ou incomplète simplification du procédé des Russes. Adapté à des films 2D qui donnaient une impression de 3D.