Court métrage sur l'altération de la pellicule

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Re: Court métrage sur l'altération de la pellicule

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Bonsoir, il y a peut-être un truc à creuser avec les qualités spécifiques de certains projecteurs.
Certains projecteurs dits "de studio" ont des options étonnantes comme une vitesse variable qui peut descendre à 10 images/seconde. Il s'agit de modèle spéciaux à "moteur électronique" ils peuvent proposer une vision proche de la "succession d'arrêts sur image" pour peu que ça puisse vouloir dire quelque chose... (mais dans ce cas, on oublie le son...)
Par ailleurs, certains modèle sont presque "modulaires" (on peut en jeter les couloirs et les patins qui sont des consommables et les remplacer par des neufs si un nettoyage promet de durer 4 heures...)
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Re: Court métrage sur l'altération de la pellicule

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Oui ! ou comme certains Christie qui sont connus pour offrir la possibilité de provoquer du filage... comme ça, en cours de proj... et de le supprimer :D
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Re: Court métrage sur l'altération de la pellicule

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Encore une fois, très bonnes idées ! Décidément... :wink:
Le changement de vitesse et la modularité semblent être de chouettes solutions.
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Re: Court métrage sur l'altération de la pellicule

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Zedupi a écrit : A Affiche-ciné :
Aurais tu des photos de cette bande annonce de blanche neige ?
Le film vinaigre en image, qu’est ce que ça donne ? Est-ce que la tonalité de couleur brunâtre se voit ? Est ce que l’image est abimée ou entachée ?
Lors de la projection, à t’on le temps de voir le film se décomposer à l’image, ou est ce que l’émulsion s’abime par la suite, dans le mécanisme ? Et est-ce que la pellicule met du temps à bourrer ?

Coté son, c’est sans doute la partie qui va être la plus « truquée » car je ne crois pas qu’un son altéré soit très intéressant. Image + son, ça risque de faire trop d’expérimentation ! Je pense qu’on va jouer avec la fiction la dessus, et crée un univers sonore distordu façon électroacoustique.

Pour le retrait : intéressant l’idée que la machine perfore elle même, je ne pensais pas que ça pouvait se faire.
L’idée de faire décaler la perforation au fur et à mesure et de voir le son, c’est super !

Si tu as des images/vidéo de tout ça, ce serait idéal. Mais j’imagine que ce sont des moments rares qui n’ont jamais été filmés… Dur pour nous de voir concrètement ce que ça donne.

Merci pour ton aide !
Désolé pour le délai de réponse...

En général, un film vinaigré en triacétate passe en gros par ces étapes :

- odeur, acidité mais ça, tu auras peut-être du mal à le figurer ;-) M'enfin, l'idée que le cinéma est du son et de l'image mais aussi de l'élément olfactif, c'est amusant !

- le film gondole, ça pompe à l'image (instabilité du point)

- l'émulsion devient gluante, les spires collent entre elles et l'émulsion se décolle. Là, on voit apparaître, des tâches, des trainées, des "trous" dans l'image... et dans le son.
Ca se voit à l'image car le film s'abîme dès que les spires de décollent les unes des autres à l'entrée du projecteur.

Euh, est-ce que le film met du temps à bourrer si on y passe un film très vinaigré ? Hum, en général, on ne va pas jusque là. Mais dans le domaine de l'expérimental, il y a des artistes qui "aident" le bourrage pour atteindre des situations limites, par exemple en balançant des substances dans le couloir de projection. Possibilité avec un variateur de vitesse de ralentir le film jusqu'à le brûler en direct, sans interrompre la projo.

"L'opacification" du film s'entend sous forme de souffle mais est assez difficile à voire à l'image, en fonction des différentes sources de lumière de la lanterne.

Un scan de mon film-annonce de Blanche-Neige (pleure, Yannick, pleure...) :

www.affiche-cine.com/blanche-neige_FA002.jpg
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Re: Court métrage sur l'altération de la pellicule

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Re: Court métrage sur l'altération de la pellicule

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Merci pour le détail, ça va nous servir. On essaye de se renseigner sur ce que ça donne à l'image.
Quant à Blanche Neige... Sublime.
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