Salut.
On parle de 50 nuances de Grey et la dégringolade des entrées aux USA (aussi en France) tellement que film est mauvais (baisse de 73%).
Sur ces faits, je viens d'entendre ça aux infos : le distributeur USA au 1er weekend a pu amortir 2 fois le film parce qu'il touche 90% des recettes. (dégressif semaines en semaines)
Ce pourcentage vous choque ? Comment les salles de ciné tiennent la rentabilité là-bas ? Bien sûr il y a la confiserie qui doit compenser... mais quand même sur le plans "équitable" ça ne l'est vraiment juste pas du tout.
Il y a sans doute d'autres paramètres que je ne connais pas...
Distributeurs USA |
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Re: Distributeurs USA
Le film a peut être fait partie d'un package ?
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Re: Distributeurs USA
Ce n'est pas nouveau. En 1960 à la sortie de Ben Hur la Métro, en première semaine, prenait 100% de la recette. Dans mon agglomération Ben hur n'est sorti qu'en 1962.
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Re: Distributeurs USA
Et en matière de package en 1961 pour avoir "le pont de la Rivière Kwai" (sorti en 1957) il fallait prendre douze films en plus à la Columbia. Pour une mono salle qui tournait 10 mois par an, ça faisait un trimestre avec des films Columbia.
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Re: Distributeurs USA
En Belgique, lors de la sortie de Ben Hur, la MGM avait "loué" entièrement des sallesCe n'est pas nouveau. En 1960 à la sortie de Ben Hur la Métro, en première semaine, prenait 100% de la recette. Dans mon agglomération Ben hur n'est sorti qu'en 1962.
pendant le premier mois d'exploitation. Et ils versaient un forfait à l'exploitant.
Dans certaines salles la MGM avait aussi "apporté" l'équipement 70mm si la salle
n'en disposait pas.
Dans les années 60 (et début 70) il était aussi courant que des salles aient l'exclusivité
pour les films de certains distributeurs (principalement Fox, Mgm, UA, Disney et
Gaumont).
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Re: Distributeurs USA
Il est très probable que la part restant au cinéma (même si ce n'est que 10%) soit répartie de façon différente de celle d'une salle française qui donne une part taxe à l'état (la TSA et la TVA soit 16% en tout) avant de trouver la base film dont 50% (en gros) va au distirb, et quelques miettes à la sacem...
Je gage que les salles US ne redistribuent pas autant...
Par ailleurs, aux USA, plusieurs studios possèdent des salles donc il y a des circtuits fermés qui se crées.
Et en France (je ne sais pas si ça se pratique outre-atlantique) dès qu'on fait sortir un film un peu oublié du stock, pour une reprise, du répertoire, le distributeur peut négocier un minimum garanti, un forfait. Là il ne s'agit pas de 90% de la recette, si la séance se plante, ça peut-être plus que la recette (si la recette dépasse le minimum demandé, on table sur du 50/50)
Je gage que les salles US ne redistribuent pas autant...
Par ailleurs, aux USA, plusieurs studios possèdent des salles donc il y a des circtuits fermés qui se crées.
Et en France (je ne sais pas si ça se pratique outre-atlantique) dès qu'on fait sortir un film un peu oublié du stock, pour une reprise, du répertoire, le distributeur peut négocier un minimum garanti, un forfait. Là il ne s'agit pas de 90% de la recette, si la séance se plante, ça peut-être plus que la recette (si la recette dépasse le minimum demandé, on table sur du 50/50)
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Re: Distributeurs USA
En France on est sur le principe d'une location de la copie avec partage de recettes 50/50, part distributeur dégressive quand succès et longue exploitation, le minimum étant 30%.
Mais ça n'a pas toujours été le cas : à une époque pas si lointaine il fallait "acheter" les copies - plus chères pour les films à fort potentiel - et les rentabiliser.
C'était encore comme ça en Belgique à l'époque du premier Harry Potter - en tout cas pour des petites salles. En France je crois que Rocky 1 fait partie des dernières exploitations sur ce principe d'achat.
Mais ça n'a pas toujours été le cas : à une époque pas si lointaine il fallait "acheter" les copies - plus chères pour les films à fort potentiel - et les rentabiliser.
C'était encore comme ça en Belgique à l'époque du premier Harry Potter - en tout cas pour des petites salles. En France je crois que Rocky 1 fait partie des dernières exploitations sur ce principe d'achat.