Kinoton FP30-EC II

[NOSTROMO]

Bonjour,

Y a-t-il dans notre forum un honorable projectionniste qui aurait
déja travaillé avec un projecteur Kinoton FP30-EC II ?

[sebastien-26]

Oui moi pouquoi ca ?

[NOSTROMO]

Oui moi pouquoi ca ?

Parce que je n'avais jamais vu de projecteur comme celui-là
et que j'aimerais bien savoir à quoi servent tous ces boutons.

[WestEnder]

Ce lien pointe vers le manuel :

http://www.aidinc.com/downloads/kinoton ... ecii_e.pdf

[SECAM]

Des projos extraordinaires... Quand ca marche... Ca plante comme le num par moments!

[Charles]

J'ai - peu - travaillé sur son pendant mixte SP 35/70 E, couplé avec un son séparé ou porté (DTS ou archive en magnétique). C'est -et de très loin -LE meilleur chrono argentique actuel. Alors OUI l'électronique de son obturateur sans mécanique a posé des problèmes, il a planté au départ et ça demande toujours un peu de suivi. Mais si maintenant on a encore des problèmes, c'est que le SAV est ou a été mal fait... Il y a eu de la part de Kinoton une politique de mise-à-jour (logicielle et hard) et les versions actuelles fonctionnent très bien.

Comme les 30E (qu'il soit simple ou EC-II) n'est qu'une variante, pas de raison que cela soit différent. Quand un bloc de croix mécanique avait un pépin (et c'est arrivé sur les Kinoton), ça plantait aussi grave. Seul reproche, c'est que là c'est parfois 0-1.

[diproj]

je me suis toujours demande comment se fait al synchro entre l'obturateur et le pas a pas d’après la notice que j'avais vue a l’époque l'obturateur tourne a vitesse constante c'est le moteur pas a pas qui vari on peut supposer un capteur de positionnement ou une géne-tachimetrique qui sert d'asservissement au débiteur de film ce qui voudrait dire que le maitre est l'obturateur et l'esclave le débiteur
ils auraient repenser tous le système a l'envers.

[Charles]

Bonjour,

Je peux rechercher, un truc de technique cinématographique avait été publié à leur sortie. Je parle que d'utilisation et sur des dérivés très suivis. Je pense que ça marche très bien et que cette série est dans les meilleures en rendu (couloir courbe, encaisse bien les calories, fixité redoutable, etc..). Maintenant, il y a de l’électronique et obligatoirement du soft dedans. Je sais que certains blocs ont eu des soucis et il y a eu échange. Il y a avait parfois une re-programmation à faire de l'EPROM. Mais Kinoton avait fait le SAV et correctement.

J'ai connu des mécaniques qui ont TOUJOURS eu des points faibles et connus et ils trimballent ça depuis leur lancement. La "Rolls" des chronos, le fameux DP 70, a un mauvais angle d'attaque des ses pistes magnétiques. On gagne sur le haut du spectre et on fatigue moins le pistage avec des Magnatech ou des Teccon. Philips n'a jamais voulu agir dessus.

Les gens de chez Kinoton ont probablement leur logique pour l’asservissement. Je vais rechercher l'article.

[NOSTROMO]

C'est, semble-t-il, une bien belle machine.
Et jusqu'à 300 images/seconde, vraiment ?

Quelques images pour ceux qui, comme moi, n'avaient jamais vu cet engin.

[diproj]

bonjour
la première fois que j'ai vu ce projecteur c’était dans une boite de sous titrage laser
le projecteur accélérait entre les sous titres et ralentissait au moment du sous titrage cela étais assez impressionnant d'efficacité.Il y en avait un aussi a LAFOMAV
je ne sait pas si il y est encore

[Madison]

le projecteur accélérait entre les sous titres et ralentissait au moment du sous titrage

Cela me fait penser à un truc : quand j'étais assistante-monteuse sur des films ( montés en 35 mm ), en auditorium de bruitage ou de mixage on pouvait toujours accélérer l'image, ralentir, aller en arrière à toute allure ( sans trop malmener la copie de travail, pourtant bourrée de collures... ) et je me demande quels modèles de projecteurs permettaient cela, il y a environ une vingtaine d'années... A l'époque, je ne m'y étais pas du tout intéressée , mais maintenant je serais curieuse de savoir...

[Roger CANTO]

... on pouvait toujours accélérer l'image, ralentir, aller en arrière à toute allure ( sans trop malmener la copie de travail, pourtant bourrée de collures... ) et je me demande quels modèles de projecteurs permettaient cela, il y a environ une vingtaine d'années.

C'était possible sans endommager la pellicule parce que l'entraînement ne se faisait pas de façon intermitante par croix de Malte, mais de façon continue. Selon le modèle, c'était un prisme tournant ou un dispositif à miroirs qui permettait à l'image de rester fixe un instant.
Ce principe était encore utilisé il n'y a pas si longtemps dans les tables de montage comme celle-ci :



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[Madison]

Hé oui, les tables de montage ! Que de souvenirs ! ( quoique ce modèle-là en particulier, je ne l'ai jamais utilisé ). Merci Roger.

Selon le modèle, c'était un prisme tournant ou un dispositif à miroirs qui permettait à l'image de rester fixe un instant.

Et pourquoi il n'y en avait pas dans l'exploitation, des projecteurs comme ça ? Est-ce que l'image était moins lumineuse ? Ou bien ça aurait posé d'autres problèmes ?

[Roger CANTO]

... ce modèle-là en particulier, je ne l'ai jamais utilisé.

Tu as probablement utilisé celui-ci :

... pourquoi il n'y en avait pas dans l'exploitation, des projecteurs comme ça ?

Parce que le dispositif à prisme ne permettait pas une luminosité suffisante pour l'exploitation et n'était pas aussi robuste que le mécanisme à Croix de Malte pour une utilisation intensive.

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[Charles]

@Madison.

Kinoton a un solution (celle-ci je crois) "salle de vision", pour les rushs avec ralenti, marche arrière et autres. JL Gdard disait toujours qu'il pouvait expliquer un film que s'il avait un projecteur Kinoton (avec son accent, à se pisser dessus). Godard, il y a des films où il FAUT qu'il m'explique !!!!!