Reprenons par le début :
Il n'y a pas d'investissement des exploitants. C'est le distributeur , qui peut être aussi le producteur qui finance l'achat des projecteurs numériques par l'intermédiaire d'un tiers opérateur ( Alliances Arts par exemple ) en reversant la quote part d'économie du tirage de la copie.
Hors, les distributeurs qui financent sont tous des studios hollywoodiens.
Ces studios ne financeront que leurs propres copies.
Par concéquent, chez CGR, ils passeront en numérique que des films américains.
51 % des cinémas en France , sont des salles associatives ou municipales.
Ce qui veut dire , vu leurs programmations, qu'elles ne sont pas impatiente de recevoir des projecteurs numériques.
De plus, la plupart des indépendants ne veulent pas passer par un tiers opérateur, mais demande à l'état ( la CNC ) d'assurer le financement.
Ce que l'état ne veut pas faire forcément.
Europalace qui aussi voulait négocier seul les achats sans passer par un tiers américain s'est fait aussi recaler.
C'est drôle, non
avant un autre week end pluvieux et une future décennie assez déprimante ! 
