Conférence IDIFF

Discussions en rapport avec le cinéma et les techniques cinématographiques.
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Re: Conférence IDIFF

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miclav a écrit :après le mode truelle, voici le mode Bacri :
désolé pour Bacri, mais s'il fait un bon comique, il n'en fait pas pour autant un bon analyste. Par ailleurs, le Lolo tout seul il s'emmerderait pour se tenir le crachoir devant sa glace tout seul :)
sur écran de moins de 15 m on fait pas la différence, disent-ils...
idem sur le fond ceci dit : je trouve ça "un peu gros" comme diront certains.
Et ça c'est un argument pour contrer les soupçons d'un confrère qui pense que les installateurs ont intérêt à proposer du 2k, pour pouvoir revenir faire l'upgrade en 4 dans 2 ans? (quand on se mettra à nous dire "non, mais vous voulez quand même pas rester au niveau fullachdé comme les tévés, quand même ?)
Ca, c'est plutôt pertinent !

En effet, le projo DLP installé pour un 15m de base devrait normalement être upgradable 4K (CP2220/2230, DP2K-19/23/32B ou autre NC3200S) - ceci dit des contres-exemples existent probablement dans certaines cabines (et je ne parle pas des projo de Serie-I qui ne sont pas upgradables 4K tout simplement).

Ta remarque me semble donc foutrement pertinente en y réfléchissant même une deuxième fois.

On peut espérer que le bon sens du consommateur qui peut encore profiter d'aides (VPF, subventions) en cette période, va pousser à investir du coup plus car peut être financé plus facilement maintenant plutôt que demain.
Non, bien sûr, les installateurs ils s'en foutent d'avoir à mettre la clé sous la porte dans 2 ans! Ils sont désintéressés...
Installateur c'est leur métier!
Je nuancerai car s'ils n'ont pas une vision à court terme, ils ont plutôt intérêt à :
* entretenir le parc client : c'est après tout leur clients de demain.
* proposer quelque chose de qualitatif s'il veulent résister à la concurrence (pour autant qu'elle puisse s'exercer), car l'érosion des prix a toujours une limite basse - celle de la rentabilité.

Maintenant, je ne vois en effet rien d'impossible à ce qu'installateur adopte une logique à court terme : vendradonf et se préparer àsecasserfissaavantlescharettes ou sevaloriseradonf pour se faire racheter par le bon fond de pension du coin pendant que c'est encore possible.
Évidemment qu'on peut supposer!
Evidement, et c'est même plutôt sain je pense.
Ce sont les plus pointus d'entre nous et ils nous sortent des choses pareilles en toute bonne fois?
J'ai deux remarques sur ce point :
* je pense (ai aime à répéter - oui, je vieuconnise...) qu'un "expert" n'est rien d'autre que le gars qui en sait plus que l'autre sur un sujet donné à l'instant T - ou qui arrive à se faire passer pour tel. Point barre. Donc là aussi je nuancerai : faudrait pas prendre tous les exploitants/opérateurs pour des poires en technique - au pire, pour certains, ils ne leur manque que les manuels d'installation et de service des appareils, et ils y connaissent bien plus en informatique que "l'installateur de base" (hors en numérique, l'informatique a pris une place plutôt significative...).
* la vision des installateurs n'est qu'une facette d'une réalité. En effet, qui de plus objectif sur le coût d'opération d'un matériel que quelqu'un qui en observe l'opération depuis un certain temps ? A ce titre, les gens de CGR ou de Cinéville (par exemple au hasard mais parlant) doivent avoir une vision assez expérimentée du sujet "coût d'opération", non ?
non, mais ça mm'énerveu ça alors!
Bacri off
Ben faut pas Lolo, c'est mauvais pour ta calvitie ;)
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Re: Conférence IDIFF

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grolem a écrit :
Ce sont les plus pointus d'entre nous et ils nous sortent des choses pareilles en toute bonne fois?
J'ai deux remarques sur ce point :
* je pense (ai aime à répéter - oui, je vieuconnise...) qu'un "expert" n'est rien d'autre que le gars qui en sait plus que l'autre sur un sujet donné à l'instant T - ou qui arrive à se faire passer pour tel. Point barre. Donc là aussi je nuancerai : faudrait pas prendre tous les exploitants/opérateurs pour des poires en technique - au pire, pour certains, ils ne leur manque que les manuels d'installation et de service des appareils, et ils y connaissent bien plus en informatique que "l'installateur de base" (hors en numérique, l'informatique a pris une place plutôt significative...).
* la vision des installateurs n'est qu'une facette d'une réalité. En effet, qui de plus objectif sur le coût d'opération d'un matériel que quelqu'un qui en observe l'opération depuis un certain temps ? A ce titre, les gens de CGR ou de Cinéville (par exemple au hasard mais parlant) doivent avoir une vision assez expérimentée du sujet "coût d'opération", non ?
complètement d'accord avec ta définition démystifiée de l'expertise, n'empêche que c'est un fait, ils sont les plus pointus (et s'efforcent même parfois de conserver jalousement leurs connaissances...), même si, on etait deja tombés d'accord ailleurs dans ce forum, leur niveau de compétence est tout à fait à la portée d'un projectionniste un peu motivé.

Et pour le côté confiant des exploitants dans l"expertise" des installateurs, y a qu'à relire plus haut dans le post...
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sinon pas sur d'avoir bien pigé tes 2 premiers commentaires...

-tu trouves que Bacri s'y connait pas assez en num pour l'ouvrir ici?
-tu aimes bien le talent de Bacri, mais pas ses prises de positions?
-tu trouve que c'est prétentieux de ma part de lancer un mode Bacri?

et donc forcement pas saisi commentaire qui commence par "idem"
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Re: Conférence IDIFF

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djisay a écrit :Est-ce qu'on peut s'autoriser de voir dans cet acharnement à ne nous vendre que du 2K, toujours du 2K (et, du moins du point de vue de ma petite province, tout en faisant comme si le 4K n'avait jamais existé), un moyen pour les installateurs de prolonger leur niveau d'activité actuel ?

Et :
grolem a écrit : Je pense que les questions pour la majorité d'entres-eux c'est plutôt :
* comment je m'y prend pour avoir une solution adaptée à mon besoin ? à quel prix d'achat, à quel coût d'entretien (d'ailleurs, de quel entretien ai-je vraiment besoin ?) ?
Est-ce qu'on peut s'autoriser de voir dans cette parenthèse discrète de Grolem un symptôme de la même démarche mercantile de la part des installateurs ? Qui par exemple profiteraient quelque peu de l'ignorance des exploitants pour leur vendre des contrats d'entretien et des extensions de garantie disproportionnés ?
Hep là Grolem, c'était des vraies questions. Des questions que je me suis posées à partir des posts de ce sujet.

Donc oui, vu de mon coin, où l'on rencontre quand-même un peu toujours les mêmes vendeurs, le consensus est : 4K pas la peine si base d'écran moins de 15m. Or apparemment (voir posts précédents) ça se discute, et tu m'étonnes que ça se discute ! Le truc de "le spectateur ne fera pas la différence", c'est vraiment la phrase la plus irrespectueuse du spectateur. C'est comme si on considérait qu'il n'était pas la peine de lui faire goûter du bon vin puisqu'il n'y avait jamais goûté !
Pour moi, si l'on considère son métier d'exploitant au sérieux, il faudrait toujours donner la meilleure image qui soit, dans la limite bien sûr de ses moyens.

Et je n'avais pas tout à fait tort : vendre du 2K, ça permet de revenir plus tard pour upgrader 4K. Et ça n'est pas toujours une opération bénigne, n'est-ce pas ?

Et à propos des coûts d'entretien, je m'interrogeais sur ta parenthèse Grolem ("de quel entretien ai-je vraiment besoin"), et je me demandais ce qu'elle signifiait. Je m'interroge souvent sur le coût des garanties et des contrats de maintenance. Je me demande juste un peu comment on calcule ça avant de le proposer au client.
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Re: Conférence IDIFF

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miclav a écrit :sinon pas sur d'avoir bien pigé tes 2 premiers commentaires...

-tu trouves que Bacri s'y connait pas assez en num pour l'ouvrir ici?
-tu aimes bien le talent de Bacri, mais pas ses prises de positions?
-tu trouve que c'est prétentieux de ma part de lancer un mode Bacri?

et donc forcement pas saisi commentaire qui commence par "idem"
J'aime bien l'aura sympathie de Laurent Bacri, et son humour caustique mais pas trop agressif (ou rarement). Je ne sais pas s'il s'y connait en numérique ou pas. Et non, c'est pas prétentieux d'ouvrir sur le "mode Bacri" : perso, ça m'a fait marrer, alors j'ai attaqué sur un mode un peu décalé également.
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Re: Conférence IDIFF

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grolem a écrit :
thedude a écrit :Salut,

de passage sur le forum....
juste pour dire que j'y serai demain toute la journée...
si j'ai le temps et des choses intéressantes à dire sur le sujet (c'est pas dit!), je ferai un compte rendu de cette journée sur le forum.... toujours très subjectif, nostalgique et orienté réactionnaire et apologiste du retour à la bougie!!! :mrgreen:
Bon, alors, ce compte rendu, il vient ou bien ? :)
Holà! minute papillon!
je suis entre des bobos à mes buisse bottazzi, et une visite de notre atelier pour des gamins de 5 ans (qu'est ce que c'est bien!!!mais pas simple à cet age là )... pake ça à foot de causer DCP, VPF et KDM... Bon et puis aussi je fais des demandes de devis pour le numérique :mrgreen:

bon visiblement ça cause sur ce forum de la journée de mardi avec l'afcae...ça a du friter ... j'aurais aimer être là! :mrgreen:

C'était mon premier salon... L'impression d'une grosse demande de l'assistance en information sur les conférences et de demi réponse de la part des intervenants, d'autant plus quand il s'agit d'économie, ou l'art et essai, les spectateurs et les bonnes relations commerciales ont bon dos quand il s'agit de gros sous (mais c'est la vie ma brave dame). Bon je suis plus"objectif dans le compte rendu ci dessous)

moi j'étais là que mercredi et ai pu rencontré mon ennemi juré (après Luc Besson) et on a causé autour d'un café ... à part ça voici mon compte rendu de la journée imparfait et d'un pur béotien en numérique....

à vos commentaires

Mercredi 18 janvier 2012


10h00 - 11h00 : Futures évolutions techniques de la salle de cinéma
Son spatialisé, projection laser, projection haute fréquence à 48 ou 60 images par seconde...

Paul-Henri Wagner, PDG de 44.1
Pascal Vinial, gérant de 2AVI
Kommer Kleijn, co-président du groupe d'étude HFR (High Frame Rates) à la SMPTE (pour les cadences élevées en 3D, et très élevées en 2D)


Les projections hautes fréquences (ou cadences élevées comme préfère Kommer Kleijn)

La demande de passer à des projections haute fréquence viennent de la communauté des opérateurs de prise de vue.

Ces projections améliorent à priori le confort visuel et particulièrement pour les projections 3D. (permet le sentiment d'immersion et réduit les aberrations lorsque l'on bouge la tête)

A noter que la projection de démonstration prévue la veille a été annulée pour cause … de droit. On restera sur notre faim et on croira sur parole Pascal Vinial (technicien reconnu) lorsqu'il annonce que le procédé était vraiment opérationnel en essai… sans avoir pu le voir réellement.

Est en cours de développement la projection Haute fréquence à 60 images /sec en mono projecteur. Le soft est en cours de développement et serait disponible dans l'année, et sera à priori possible avec un mediabloc en 2D, en projecteur série 2. Je n'ai pas eu le sentiment d'une grande sureté de la part des intervenats sur la Haute fréquence en 3D sur ces derniers… (donc un autre matériel pour cela ?)

En projecteur de type série 1, on ne peut pas faire de la haute fréquence en 48image / sec en 3D mais on peut faire du 25ima et du 30 images/sec en 3D (qui sont déjà des fréquence qui améliorent la qualité par rapport au 24 im/sec qui aura tendance à disparaitre avec la fin de l'argentique selon K. Kleijn)

Les cadences actuelles sont donc 24 et 48 im/sec (« bilbo » tourné dans cette dernière cadence en 3D)
Les cadences additionnelles seront 25,30,50 et 60 im/sec

L'avis général des intervenants est une nette préférence pour la haute fréquence en 2K plutôt que pour la basse fréquence en 4K

Concrètement, si se généralise la haute fréquence, les films distribués en 60 ima/sec seront en option du même film distribué en 24 ou en 48/ima/sec. Il y a donc de fortes chances qu'il n'y ait pas de compatibilité mais des DCP différents: 1 en HFR, 1 en LFR


Toutefois, un intervenant dans la salle (qui?) affirme qu'il y aurait actuellement une incompatibilité matériel sur le serveur pour la HFR en 48 ima/sec ( en rapport avec l'IMB…?). Selon lui, il y aurait un investissement à prévoir sur la parc matériel français existant (en contradiction donc selon moi avec l'affirmation que la HFR ne concerne qu'un développement de soft)

Remarque personnel: l'intervention venant essentiellement d'un opérateur qui intervient sur des films de type "bilbo" (grosse production), il y aura t'il , comme pour le relief avec avatar, un vrai intérêt artistique et économique à passer à la véritable HFR. En gros, « Bilbo » n'est-il pas un produit d'appel sur la haute fréquence alors que derrière, il n'y aura pas de production à la hauteur de cette technologie? (tout comme avatar a été un produit d’appel sur le relief tandis qu’à la suite nous avons eu des production essentiellement post produite en relief et non pas tourné en relief… ?)


Le laser :
Nouvelle source lumineuse qui remplacerait le xenon. Est actuellement en phase de test.

Serait une révolution pour l’exploitant au niveau de la cabine puisque cela imposerait un changement radical matériel sur la lanterne dans son ensemble.

On annonce pour le laser un intérêt en gain lumineux, en durée de vie de lampe mais un coût supérieur de lampe


La spatialisation audio (P.H Wagner de la société 41.1)

Les formats actuels son les plus usités dans l’exploitation sont le 5.1/6.1/7.1
L’évolution va vers un plus grand nombre de canaux et donc vers des points de diffusion multipliés : des voix au plafond ou des voix appelés « voice of god »

Exemple d’évolution :
5.1+4HP au plafond
5.1+5HP au plafond (voice of god)
5.1+6HP (+ un centre au plafond)
6.1+6HP
7.1+6HP

Dolby propose une évolution basé sur du 5.1 et du 7.1 tendant vers un 13.1

Isono propose un nombre de canaux quasi infinis avec 500HP max ( !!!!!!)

THX propose un système avec 4HP additionnels (pas plus d’infos)

Remarque personnel : considère que nous sommes sur la surenchère matériel pour l’exploitation normale. Multiplier les points de diffusion me paraît superflu à l’heure où déjà, dans les systèmes actuels en 5.1 ou 7.1, on critique beaucoup les réglages et le confort sonore des spectateurs.

Par ailleurs, multiplier le nombre de voix renvoie à un spectacle cinématographique de type entertainement (film d’actions, effet visuel, 3D) plutot qu’à un spectacle de récit , une histoire etc…

Tant donc d’un point de vue technique , qu’artistique, ce genre de développement me paraît plus lié à une exploitation de multiplexe « pop corn », de salle prestige ou de parc d’attraction, que pour une exploitation classique… (sans parler du coût non évoqué)



11h00 - 12h00 : A la découverte d’une cabine de projection numérique
Quels équipements (projecteurs, serveurs, processeurs son, stockage centralisé...) ;
quels logiciels (TMS, logiciel de caisse...), quels services (télé-maintenance, remontée des logs) ?
· Marion Rosset, directrice commerciale d'ADDE
· Olivier Douet, directeur commercial de Cinemeccanica France
· Jean-Marc Couffignal, gérant de Décipro
· Cédric Aubert, chargé d'affaires chez Ciné Digital Service
· Olivier Lemaire, Ymagis Installation
· Maxime Rigaud, directeur commercial R2D1

Cinemeccanica développe un système à un seul serveur qui piloterait un ensemble de parc projecteur (annonce un pilotage de 8 écrans maximum). Le serveur devient donc aussi la librairie. Affirme donc avoir eu un cahier des charges élevés sur la sécurité (multi alimentation, possibilité de changer les disques durs « à chaud » etc…)
Decipro rappelle la nécessité d’une formation des « personnels utilisateurs du matériel » (bel euphémisme , on évite de parler de « projectionniste ») Il affirme qu’avec le numérique , on a moins de panne qu’avec le 35mm mais plus de « bobo » (sic)
Ymagis rappelle l’importance de la hotline et la nécessité de la mise en interconnexion des postes (réseau)
A noter une discussion animée entre Ymagis et R2D1 sur la légitimité et la fiabilité du matériel 4K sony (distribué par R2D1) contre le matériel 2K DLP (défendu par Ymagis). Il est à noter que chacun avait des arguments pour défendre la fiabilité à long terme de leur matériel… tout en se gardant d’annoncer une durée de fiabilité de leur matos…. On est donc dans une lutte industriel ou chacun se renvoie dos à dos (Le système dlp TI étant de façon écrasante majoritaire en France) tout en ne donnant pas de chiffre … suspect ! (il faut donc bien veiller aux conditions de garantie et bien jauger son plan d’investissement matériel.
Les logs :
Pour cinemeccanica, 5 personnes sont dédiés à la supervision des logs. Pour lui, les logs n’ont pas vocation à être mis en rapport avec les facturations de séances.
Malgré tout , il y a 2 types principaux de logs :
- ceux concernant la technique
- ceux concernant la distribution

Remarque : sur la question des logs, sur cette conférence et la suivante, j’ai trouvé les intervenants assez mal à l’aise et pas forcément très clair sur la gestion de ceux ci…Je suis intervenu pour demander à ce que soit développé un même journal de logs lisible pour l’exploitant et le distributeur pour qu’il y ait une transparence dans la relation exploitant/distributeur/intégrateur…. Suis pas sur que ce soit pas prêcher dans le désert.

La clef KDM
C’est elle qui est le reflet de la relation commercial avec le distributeur. Elle est donc aussi le reflet de la plus ou moins « bonne » relation avec le distributeur. Il faudra savoir gérer suffisamment à l’avance la gestion de celles-ci et la négociation des plages d’utilisation de celles ci.

12h00 - 13h00 : Bien préparer la sortie de son film numérique
Calcul du montant des VPF ; génération des KDM ; transport dématérialisé...
· Mathieu Berthon ou Olivier Masclet, Les Films du Losange
· Eve Rummel ou Jean-Baptiste Davi, Le Pacte
· Romuald Lagoude, responsable technique chez ARP Sélection
· Frederick Rochette, GlobeCast
· Nicolas Dussert, SmartJog

Smartjog et globalcast présent chacun leur offre dématérialisée
Smartjog propose une solution hybride de transfert (ADSL en 48H + satellite en 8H) ainsi qu’une solution via un réseau fibre en 8H
Garantie d’acheminement en 72H avec la solution de sauvegarde (backup) via une expédition en disque dur.
Ils annoncent un temps moyen de 42H
Globalcast annonce un temps moyen de 6 à 10H
Solution technique purement ADSL via un réseau à canaux multiples (plusieurs liaisons ADSL ce qui explique la durée du débit)

Pour les distributeurs, le Pacte passe actuellement pas le transport de DCP en disque dur via un transporteur car les coûts des solutions dématérialisés sont trop chers, s’agissant de films majoritairement art et essai qui ont besoin d’une durée d’exploitation plus longue. Elle affirme aussi que le passage en dématérialisé force les distributeurs à s’occuper aussi de l’acheminement du film, alors qu’avec le transporteur, c’est l’exploitant qui gère aussi le transport. Le dématérialisé est donc une charge de travail supplémentaire pour le pacte (c’est comme ça que je l’ai compris)
Il peut arriver des pratiques hybrides avec l’exemple d’un DCP envoyé en disque dur en VO et une VF (juste le fichier langue) en dématérialisé.
L’ensemble des intervenants étaient d’accord pour dire que la solution dématérialisée était satisfaisante pour eux sur les FA et la publicité.
Smartjog admet que leurs coûts sont plus adaptés à des plans de sortie larges et nationals.
NB : remarque étonnante durant cette discussion sur le coût d’une copie 35mm qui était répercutable sur une exploitation de plusieurs mois. On s’aperçoit donc que sur une durée de vie longue d’un film, l’écart entre le coût d’une copie 35mm et la gestion de la distribution d’un DCP n’est pas si importante qu’on aurait pu le dire… ! (mais c’est trop tard puisque il faut passer au numérique !)
Remarque : il sera intéressant donc de veiller à ce que les distributeurs ne répercutent pas la différence de coût de transport des copies DCP pour l’exploitant, sachant la différence qui existe entre ces côuts pour les disques durs ou le dématérialisé, ou même entre les sorties larges et les films plus ponctuels etc… Il est à noter que globalcast n’a pas voulu annoncé à l’assistance un prix moyen de transport de copie… smartjog en a nnoncé un (je ne l’ai pas noté)
Il est à noter que l’ensemble des distributeurs présents étaient des « petits » distributeurs… il aurait été intéressant d’avoir un gros distributeurs pour connaître sa position dans la relation à l’exploitation. (concernant par ailleurs la question des VPFs)
Les VPF
S’appliquent à priori pour les sorties à 2 semaines. Si exploitation au delà de la 2ème semaine, et si implique la production de DCP supplémentaire, on applique à nouveau un VPF.
Le VPF « idéal » est annoncé entre 450 et 600 euros ( ?)
Le prix des VPF est différent selon que l’on soit avec un tiers collecteur ou un tiers opérateur/
Cinélia a été cité comme étant plus intéressant.

Les KDM.
Losange et ARP fonctionne avec CINEGO qui crée eux même les KDMs (séparemment des labos), ce qui donne beaucoup plus de réactivité (quasiment en direct) en cas d’urgence (mauvaise KDM)

15h00 - 16h00 : Présentation par 44.1 de la gamme d'enceintes EXP Meyer Sound
destinées au cinéma pour les salles et la post-production
· Problématique enceintes en post-production et en salles
· Présentation de la gamme EXP Meyer Sound
· Exemple de réalisation en détail
· Débat en présence d'un ingénieur du son "film" sur la qualité sonore et le Simulcast (retransmission simultanée)

J’ai loupé le début et n’ai pas regretté puisque pas très intéressant . A défaut d’infos réellment palpables, c’était juste une grosse publicité sur M. Meyer….


16h00 - 17h00 : Présentation de l'outil de calibration Doremi Qalif
Construit sur la base d'un appareil photo numérique, Doremi Qalif est un outil simple et rapide d’installation permettant l'étalonnage des chaînes de projection numérique. Il analyse sur toute la surface de l'écran, non seulement le focus, mais également de nombreux autres paramètres tels que la colorimétrie et l'uniformité.
Outils très interessant et très compact. Tiens dans une seul valise. Permet une calibration avec une seule personne dans la salle. Peut être très interessant s’agissant de notre activité itinérante et évènementielle.
Mais 2 points noirs :
- Son prix : 9900 euros
- La maitrise de la calibration de la colorimétrie du projecteur. Necessite une formation (que doremi peut faire éventuellement)

Ces 2 points en font plus un outils d’installateur ou de salle prestige ou de parc à mon avis. Mais c’est à surveiller surtout si il y a baisse de prix et avec la pratique que nous aurons de nos projecteurs numériques.
IL faut s’attendre à ce que ces outils soient de plus en plus intégrés au projecteur, ou que en tout cas doremi développe des logiciels de dialogue automatique entre calibreur et projecteur (réglage automatique)
A noter que un des obstacles pour que ce dispositif soit intégré au projecteur est la vitre de la lucarne de projection….


S’agissant du salon des exposants…
J’espérais voir doremi pour discuter clarus…. Et doremi n’était pas en exposant… dommage… c’est un des seuls qui développent un projecteur nouveau, mais c’est peut être pas un hasard qu’il soit absent ( ?)… secret industriel….
Assez peu de fréquentation sur les espaces exploitants et installateurs. Ceux qui semblaient avoir plus de succès étaient plus ceux consacrés à la prise de vue. Il faut dire qu’il y avait des démonstrations à la clef de matériel alors que les exposants sur l’exploitation avait un peu amené le service minimum en … exposition matériel. (on peut le regretter)

A suivre…
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djisay a écrit :Donc oui, vu de mon coin, où l'on rencontre quand-même un peu toujours les mêmes vendeurs, le consensus est : 4K pas la peine si base d'écran moins de 15m.
Etonnant. Pourtant, le "débat" autour du 2K ou 4K me parait plutôt simple :
* le 4K, c'est plus de pixel sur la même surface
* un DLPL 4K c'est plus lumineux qu'un DLP 2K (taille de puce)
* un projecteur/serveur 4K est plus onéreux qu'un projecteur/serveur 2K pour la même taille d'écran/condition 3D.
Ca, c'est factuel.

Ensuite, il est probablement facile à comprendre que :
* sur une toile qui fait la taille d'un timbre poste, la différence entre 2K et 4K sera moins perceptible que sur un écran plus grand
* 15m de base, ça commence à faire une belle toile d'écran tous de même.
On peut discuter longtemps sur "à partir de combien de mètres de base on peut considérer que c'est grand ou pas", mais ce serait à mon avis peine perdue : la réponse est de toute façon subjective.

Enfin, il est bon de se rappeler du pourquoi viennent les spectateurs dans un cinéma : la qualité de l'image n'est pas le seul facteur déterminant, même s'il est bien évidement important.

Du coup, que la question du 2K/4K se pose, c'est une évidence. L'installateur peut bien donner son avis si on lui demande, mais :
1- ce ne sera qu'un avis dans tous les cas,
2- probablement - mais pas sûrement - un avis teinté par des intérêts commerciaux,
3- dans tous les cas un avis subjectif et partiel,
Celui qui est le mieux placé pour résoudre cette question demeure l'exploitant.

Les seuls infos pertinentes que peut, à mon humble avis, donner un installateur c'est : quelle différence de coût (direct à l'achat, et indirect à l'entretien), quelle possibilité d'évolution selon les projecteurs pour les DLP. Les autres acteurs de l'industrie peuvent également éclairer par des infos utiles, comme par exemple : le nombre de films qui vont sortir en 2K et en 4K dans le "pipe" qui est visible à ce jour (en gros, les 12 prochains mois avec une faible incertitude). Ensuite, on tombe dans le subjectif : l'évolution du marché, le 8K à venir un jour peut-être, ...

Sur ces avis/infos, ces acteurs ont le devoir d'assurer leur devoir de conseil de façon impartiale. Par exemple : indiquer qu'un projecteur est "upgradable 4K" quand il ne l'est factuellement pas est une défaillance dans le devoir de conseil (et c'est d'ailleurs punissable légalement - même si probablement trop tard).

Aussi, personnellement, le seul conseil que je me permettrais de donner tout en sachant que je reste forcément dans mon rôle c'est :
* demander des devis contradictoires : une version 2K, une version 4K (ou une version 2K et le prix de son upgrade 4K - avec impact sur le prix de l'extension de garantie ou pas).
* considérer les autres postes de dépenses qui peuvent apporter un vrai plus pour le spectateurs, car ils sont nombreux également avec le numérique : la formation des personnels techniques (pour éviter les bobos et réduire le nombre de séances perturbées, voire réduire le coût d'entretien des machines), le son (souvent parent pauvre dans certaines vielles salles), les capacités de projection alternatives (scaler, outillages pour faire ses propres DCP ...), et bien sûr l'environnement de la cabine numérique - donc informatique (le réseau du cinéma, la ou les antennes à poser sur le toit, les outils pour contrôler/piloter le cinéma, etc...).

Ensuite, quand on en vient à la comparaison des machines, le bon sens paysan ne doit pas être ignorer : comme pour les voitures, la question de leur coût d'entretien (extension de garantie ? contrat de service ? prix et disponibilité des pièces détachées), de la disponibilité de leur réseau de vente et maintenance, et leur consommation (quelles lampes, quelle durée et quel prix), me semble un incontournable pour prendre ensuite une décision éclairée.

Au delà, ce n'est que réflexion dans les mains du seul exploitant. Si on a le budget pour se payer tous ce qu'il y a de mieux, sur tous les axes de dépenses et d'amélioration, alors c'est certain que cela simplifie les réponses.


Or apparemment (voir posts précédents) ça se discute, et tu m'étonnes que ça se discute ! Le truc de "le spectateur ne fera pas la différence", c'est vraiment la phrase la plus irrespectueuse du spectateur. C'est comme si on considérait qu'il n'était pas la peine de lui faire goûter du bon vin puisqu'il n'y avait jamais goûté !
Pourtant, ça se discute - et c'est d'autant plus facile que nous sommes tous spectateurs. En effet, est-ce la simple qualité de l'image qui nous est primordiale pour aller dans un cinéma plutôt qu'un autre ? Probablement pas : l'accueil, le confort, le son, sont des éléments touts aussi déterminants.

L'écrasante majorité des spectateurs ne vont pas au cinéma pour une démonstration technique, mais pour passer un bon moment, seul ou en société, et se faire une "toile". L'expression "toile" matérialise l'écran, mais ne signifie pas pour autant image seulement : au sortir de la salle, c'est surtout le film et le bon moment que j'ai passé dans un lieu où je me suis senti bien qui va définir mon expérience de ce moment de cinéma - certainement pas l'exactitude des réglages du projecteur ni le nombre de pixels ou de rayures que j'avais à l'écran.

C'est en cela que je pense sincèrement qu'on peut dire qu'entre deux cas pourtant techniquement différents, le "spectateur peut ne pas faire la différence". Cela ne signifie pas que la différence n'existe pas, mais simplement qu'elle ne sera pas perçue avec autant d'importance par le spectateur.
Pour moi, si l'on considère son métier d'exploitant au sérieux, il faudrait toujours donner la meilleure image qui soit, dans la limite bien sûr de ses moyens.
Et tu introduis le second facteur important pour le domaine de l'exploitation : les moyens. Avec un moyen M, il faut pouvoir donner la meilleur expérience au spectateur - hors, comme on l'a vu, ce n'est pas simplement le nombre de pixels.

Ceci dit, oui, tu as raison : le métier d'un exploitant n'est probablement pas de viser à montrer une qualité d'image la plus dégueulasse soit-elle sous prétexte qu'il vaut mieux investir sur les machines à faire le popcorn - ou alors, c'est il a effectivement raison mais c'est plus un exploitant de machine à popcorn qu'un exploitant de salle de cinéma.
Et je n'avais pas tout à fait tort : vendre du 2K, ça permet de revenir plus tard pour upgrader 4K. Et ça n'est pas toujours une opération bénigne, n'est-ce pas ?
Tu as raison : je n'avais pas pensé à cette manœuvre pourtant finalement assez facile à comprendre -> privilégier la vente de 2K upgradable pour pouvoir ensuite revenir facturer un upgrade 4K plus tard quand le nombre d'installation cabines sera anecdotique et qu'il faudra pourtant nourrir sa masse salariale.

Et non, vu le prix des upgrades 4K, l'opération n'est pas insignifiante financièrement.

C'est bien vu (en tout cas, pour moi qui l'avait ignoré).
Et à propos des coûts d'entretien, je m'interrogeais sur ta parenthèse Grolem ("de quel entretien ai-je vraiment besoin"), et je me demandais ce qu'elle signifiait. Je m'interroge souvent sur le coût des garanties et des contrats de maintenance. Je me demande juste un peu comment on calcule ça avant de le proposer au client.
En fait, les éléments de réponse sont nombreux.
Pour commencer, il y a deux sujets distincts :
* la garantie
* le contrat de maintenance

Pour ce qui est de la garantie : il faut distinguer "extension de garantie constructeur" des autres méthodes qui porteront tous les noms qu'on veut leur donner.

L'extension de garantie constructeur est une souscription - payante annuellement ou d'un coup pour une durée donnée (max 8 ans) - auprès du constructeur du matériel pour s'assurer d'avoir toujours la disponibilité des pièces sous garanties et dans les conditions de garanties de ce constructeur (c'est à dire généralement gratuitement en cas de panne pour les pièces qui ne sont pas des pièces d'usure).

Les autres méthodes peuvent faire appel à plusieurs mécanismes : de la simple réassurance auprès d'une assurance généraliste, à la réservation d'argent pour financer les éventuelles casses/défaillances de pièces à venir. Je pars du postulat que le cas de la vente de vent n'existe pas ("je te garantie que je ferai mes meilleurs efforts pour t'aider à te faire un devis quand t'auras un bobo) dans le domaine de la garantie des équipements.

C'est un peu comme avec les voitures, à l'exception qu'il n'existe pas de concessionnaire en France : j'achète une voiture de <Marque M> chez un garage (parfois multi-marque, parfois mono-marque, mais en aucun cas un concessionnaire de la <Marque M>).

Il peut me vendre ma voiture avec une extension de garantie constructeur : cela signifie qu'il est payé au constructeur cette extension de garantie pour s'assurer que les engagements de garantie du constructeurs seront utilisable par l'utilisateur de la voiture. Même si je change de garage, voire m'adresse directement au constructeur quand c'est possible, je pourrais alors, en tant que possesseur d'une véhicule sous garantie, bénéficier de l'exécution de ces garanties - directement ou via un réparateur agréé du constructeur.

Il peut aussi me vendre un contrat d'entretien qui intégré une garantie de son garage, mais qui n'est pas une extension de garantie constructeur. Là, c'est le garage qui s'engage à couvrir sous des conditions de garanties qu'il doit me fournir, à prendre en charge mes réparations selon les conditions de cette garantie spécifique. Je ne peux exiger d'un quelconque autre réparateur agréé, ni même du constructeur, une quelconque garantie des pièces en cas de défaillance : mon seul recours en tant que possesseur de la voiture, c'est le garage auprès duquel j'ai souscrit cette "garantie spécifique garage".

Pour prendre un parallèle avec les voiture de marque Mercedes, c'est la différence entre la garantie constructeur Mercedes, et la garantie "étoile" ou autre selon le garage.


Pour ce qui est du contrat de maintenance, c'est ni plus ni moins qu'un contrat qui lie l'acheteur et le vendeur pour qu'un certain nombre de services soient exécutés avec un certains nombre d'engagements éventuels, pour un certain prix durant une certaine durée. Cela n'a en tant que tel rien à voir avec une quelconque garantie sur l'équipement.

Un contrat de maintenance peut, par exemple, faire que le garage/vendeur s'engage à :
* te répondre au téléphone de telle heure à telle heure pour prendre en charge tes demandes,
* te délivrer un diagnostique d'un incident sous tant de temps
* te fait bénéficier d'une remise particulière sur ses tarifs publiques - pour tant est que ces tarifs publiques existes - sinon ce n'est qu'un engagement vide de sens
* te déléguer un technicien sur demande, dans un délais donné
* te déléguer chaque année un technicien pour effectuer des opérations techniques de maintenance sur tes appareils.
et tout autre forme de service.

Certains garages vont te grouper garantie et entretien pour rendre la chose plus simple ou moins lisible (voire les deux). Cela ne change pas le fait que c'est deux choses différentes, et les cas sont donc multiples et varié. Exemples :
* extension de garantie constructeur payée annuellement et incluse dans un contrat de service (maintenance) qui s'engage à te délivrer quelques services
* extension de garantie "garage" assortie de services additionnels.
* extension de garantie constructeur, avec extension de garantie "garage" (pour les pièces d'usure), assortie de services additionnels.
Il n'y a pas vraiment de règle en la matière - si ce n'est le respect de la loi, particulièrement en ce qui concerne l'information due au consommateur.

Je m'aperçois que j'ai allongé beaucoup de mots pour décrire des trucs pourtant simple.... j'espère que mon explication est pourtant lisible - n'étant ni juriste ni vendeur, ni très didactique dans l'âme...
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Re: Conférence IDIFF

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grolem a écrit :
J'aime bien l'aura sympathie de Laurent Bacri, et son humour caustique mais pas trop agressif (ou rarement).
Est-ce que dans le monde le Laurent Bacri il existe un type qui s'appellerait Olivier Rhomer? :D
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Re: Conférence IDIFF

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thedude a écrit :Toutefois, un intervenant dans la salle (qui?) affirme qu'il y aurait actuellement une incompatibilité matériel sur le serveur pour la HFR en 48 ima/sec ( en rapport avec l'IMB…?). Selon lui, il y aurait un investissement à prévoir sur la parc matériel français existant (en contradiction donc selon moi avec l'affirmation que la HFR ne concerne qu'un développement de soft)

Sur NEC 2000C avec DCP 2000 on a fait un test de 48i/s 2D.
Rien de compliqué à priori (un format à créer, voir une maj sur NEC)
Sauf si tu parlais de 3D = 288i/s... Là oui j'ai un doute
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Re: Conférence IDIFF

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thedude a écrit :à vos commentaires

Mercredi 18 janvier 2012

[...]
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Re: Conférence IDIFF

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thedude a écrit : moi j'étais là que mercredi et ai pu rencontré mon ennemi juré (après Luc Besson) et on a causé autour d'un café ...
Ben dis donc, la gueule des ennemis jurés !

Personnellement - car je crois comprendre que je sois cet ennemi juré - j'étais bien content de croiser enfin en réel une personne avec laquelle j'ai plaisir à échanger alors que nous avons des points de vue différents (parfois opposés, parfois complémentaires, parfois au diapason) et un franc parlé souvent maladroit, mais parfaitement assumé :)


Toutefois, un intervenant dans la salle (qui?) affirme qu'il y aurait actuellement une incompatibilité matériel sur le serveur pour la HFR en 48 ima/sec ( en rapport avec l'IMB…?). Selon lui, il y aurait un investissement à prévoir sur la parc matériel français existant (en contradiction donc selon moi avec l'affirmation que la HFR ne concerne qu'un développement de soft)
N'est-ce pas simplement lié au rappel que les projecteurs de Serie-I ne feront pas de HFR - hors il y a de nombreux projecteurs de série-I en France ?

A noter une discussion animée entre Ymagis et R2D1 sur la légitimité et la fiabilité du matériel 4K sony (distribué par R2D1) contre le matériel 2K DLP (défendu par Ymagis). Il est à noter que chacun avait des arguments pour défendre la fiabilité à long terme de leur matériel… tout en se gardant d’annoncer une durée de fiabilité de leur matos…
Perso, je n'ai pas ressenti le point comme cela. Vers la fin de la session, je trouvais étonnant que le sujet 4K/2K ne soit pas abordé dans la séance, alors qu'il est pourtant au centre de nombreuses questions et interrogations partout où je vais.

Par ailleurs, je croise sur le terrain (et le présent forum en est le reflet quand on lit les arguments rapportés quand aux discours des "installateurs sur le 4K sur les écrans de 15m") des arguments en faveur/défaveur du 4K qui sont parfois limite de mon point de vue (technique tout autant qu'éthique).

Aussi, je me suis dit qu'il serait bon de lancer le sujet - ce que j'ai fait. Forcément, quand on avance d'un pas, il faut se préparer à se faire tirer dessus - pas de pb, j'y suis préparé.

L'ouverture du débat ne portait d'ailleurs pas sur la légitimité du 4K - que chacun saura juger selon ses propres critères - mais sur son existence et sur la question que peuvent se poser les gens sur la durée de vie des matériels et le coût de l'entretien (2K comme 4K).

Cela a permis à R2D1 de mettre en avant l'existence du 4K, de sa progression dans le monde (ok, c'est encore faible en France, mais aux states et au UK, y'en a déjà plus) et d'énoncer que des éléments sur sa fiabilité pouvaient déjà être avancés (existence d'une garantie 10 ans) à défaut de retour d'expérience aussi nombreux et durables que ceux du DPL (forcément, la technologie étant arrivée plus tard).

La discussion a été plus vivace probablement que le reste des discours super consensuels, qui nous font parfois bien rire en sortir de réunion avec des camarades installateurs (ben oui, les sociétés ont beau se livrer à une concurrence acharnée sur le terrain, on a aussi le droit de s'apprécier parfois en tant que personnes d'un côté comme de l'autre des frontières de ces sociétés).

On est donc dans une lutte industriel ou chacun se renvoie dos à dos (Le système dlp TI étant de façon écrasante majoritaire en France) tout en ne donnant pas de chiffre … suspect ! (il faut donc bien veiller aux conditions de garantie et bien jauger son plan d’investissement matériel).
Au delà des simples installateurs, on est bien évidement dans une lutte d'industriels : Sony tente de pousser son système SXRD face au système DLP déjà largement répandu, voire installé (le réseau de distribution que constituent les installateurs). Ce n'est pas simple pour Sony - et encore moins pour les rares installateurs qui proposent du Sony.

Quand à se renvoyer dos à dos, et ne pas citer de chiffres, je ne suis pas d'accord :
* les chiffres du nombre d'installation de DLP et de SXRD en France sont assez faciles à déterminer, voire son accessibles à tous ici et là (Cinego, extranet Ymagis, probablement plein d'autres sources en creusant bien). Certains ont été évoqués par R2D1, même s'ils ne sont pas à la virgule près (on n'était pas non plus dans un rapport d'expertise demandé et préparé à l'avance) : "quelques dizaines en France" si j'ai bonne mémoire.
* les chiffres sur les durées de garanties sont livrés sur demande : tant sur les durées (publiquement annoncées), que sur leurs tarifs (demander des devis aux installateurs).

Encore une fois, cette conférence n'était pas un rapport circonstancié sur certains éléments en particulier pour autant.
Remarque : sur la question des logs, sur cette conférence et la suivante, j’ai trouvé les intervenants assez mal à l’aise et pas forcément très clair sur la gestion de ceux ci…
Que certains soient mal à l'aise, je le comprends à plus d'un titre.

Ceci dit, n'hésites pas à poser des questions sur ce forum : j'essaierai d'y répondre, pour ce que j'en connais.
Je suis intervenu pour demander à ce que soit développé un même journal de logs lisible pour l’exploitant et le distributeur pour qu’il y ait une transparence dans la relation exploitant/distributeur/intégrateur…. Suis pas sur que ce soit pas prêcher dans le désert.
J'avais surtout compris ta demande comme quoi il serait bon que l'exploitant/utilisateur puisse lui aussi consulter les logs. J'ai répondu que sur certains serveurs (Doremi) c'était déjà grandement possible en quelques clicks (version 2.2.3, control panel, Log Manager de mémoire).

En revanche, désirer que soit développé un même format de journal de logs utilisable et accessible par tous ... je pense en effet que tu risques de rester - seul ou pas - dans le désert longtemps :
* cela nécessite des coûts - qui va les payer ?
* pour des intérêts peu exprimés - j'entends *rarement* cette question
* et probablement moins urgents que d'autres besoins plus consensuels voire urgents (base de certificats publique et accessible à tous, par exemple) - besoins qui tardent encore souvent à être honorés malgré que parfois des investissements financiers significatifs eut été engagés pour les honorer.

Assez peu de fréquentation sur les espaces exploitants et installateurs. Ceux qui semblaient avoir plus de succès étaient plus ceux consacrés à la prise de vue. Il faut dire qu’il y avait des démonstrations à la clef de matériel alors que les exposants sur l’exploitation avait un peu amené le service minimum en … exposition matériel. (on peut le regretter)
Ton constat est réel, mais l'IDIFF, c'est pas le salon des exploitants non plus, ni un CinemaCon.
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Re: Conférence IDIFF

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grolem a écrit :
Ensuite, il est probablement facile à comprendre que :
* sur une toile qui fait la taille d'un timbre poste, la différence entre 2K et 4K sera moins perceptible que sur un écran plus grand
* 15m de base, ça commence à faire une belle toile d'écran tous de même.
On peut discuter longtemps sur "à partir de combien de mètres de base on peut considérer que c'est grand ou pas", mais ce serait à mon avis peine perdue : la réponse est de toute façon subjective.
Subjective, certes, selon que l'on accorde ou pas de l'importance à la visibilité de la matrice.
Mais quand même calculable à partir d'un ratio taille écran/distance de visionnage au premier rang (même prix que milieu de salle) pour une acuité normale de 10/10.
Je vais reprendre un truc que j'avais déjà dit à ce sujet ici ou sur silverscreens.com :
Pour les particuliers certaines marques de Projos proposent des outils de calcul de la distance de visionnage/taille écran souhaité/résolution pour orienter le client dans son choix (un simple tant de fois base écran fonction réso).
Pour la cabine, non, tout va bien on vous dit...
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Re: Conférence IDIFF

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Et pour les silverscreens justement, c'est subjectif ou pas le manque d'homogénéité lumineuse?
On en arrive à vouloir faire changer les normes en la matière pour coller à une technologie déficiente... d'ailleurs je ne sais pas où en est cette histoire...

Et pour le 2k, ben c'est un peu pareil, on valide une norme un peu faiblarde pour être gentils avec les gros qui poussent au cul...
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Re: Conférence IDIFF

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Ben dis donc, la gueule des ennemis jurés !
evidemment c'est une joke (à part pour luc besson avec qui j'aurais du mal à boire un café...
effectivemment nos opinions divergent mais il faut dire que nos positions dans le monde de l'exploitation ne sont pas les mêmes aussi...

Toutefois, un intervenant dans la salle (qui?) affirme qu'il y aurait actuellement une incompatibilité matériel sur le serveur pour la HFR en 48 ima/sec ( en rapport avec l'IMB…?). Selon lui, il y aurait un investissement à prévoir sur la parc matériel français existant (en contradiction donc selon moi avec l'affirmation que la HFR ne concerne qu'un développement de soft)


N'est-ce pas simplement lié au rappel que les projecteurs de Serie-I ne feront pas de HFR - hors il y a de nombreux projecteurs de série-I en France ?
je n'ai pas du tout eu l'impression que la personne dans la salle parlait des séries I dans la mesure où cette série avait été longuement évoqué ... ça m'a donné l'impression que cette personne parlait bien du parc série II (il est vrai qu'il ne l'a pas dit explicitement). Même si les intervenants parlait bien du mise à jour de soft, je ne les ai pas senti à 100% confiant (et là je parle juste d'une impression!) J'aurais bien aimé que la personne qui avait fait cette remarque se présente pour savoir de quel point de vue pratique il se plaçait mais il donnait l'impression d'avoir de l'expérience.
J'avais surtout compris ta demande comme quoi il serait bon que l'exploitant/utilisateur puisse lui aussi consulter les logs. J'ai répondu que sur certains serveurs (Doremi) c'était déjà grandement possible en quelques clicks (version 2.2.3, control panel, Log Manager de mémoire).
c'est que je m'étais mal exprimé: il y a bien une situation de fait où les logs transmis ne sont pas les mêmes que ce dont a accès l'utilisateur et donc l'exploitant (en gros je dirais que les uns ont "le code source" tandis que l'exploitant a une interface logiciel non standardisé). Je ne trouve pas ça normal et montre une relation de méfiance envers l'exploitant. Je ne comprends pas pourquoi les logs ne sont pas totalement lisibles dans un langage standardisé et compréhensible pour l'exploitant à égalité avec les tiers, les intégrateurs et les distributeurs. Il n'y a aucune raison de cet état de fait et implique une relation inégalitaire et de non transparence entre eux, anormale quand on sait que ces logs peuvent (je ne dis pas que c'est le cas mais ça peut) avoir des conséquence sur les facturation , les couts de garanti, les couts de maintenance etc... toute choses que doit pouvoir aussi controler l'exploitant à égalité de ses partenaires.
Quand à se renvoyer dos à dos, et ne pas citer de chiffres, je ne suis pas d'accord :
* les chiffres du nombre d'installation de DLP et de SXRD en France sont assez faciles à déterminer, voire son accessibles à tous ici et là (Cinego, extranet Ymagis, probablement plein d'autres sources en creusant bien). Certains ont été évoqués par R2D1, même s'ils ne sont pas à la virgule près (on n'était pas non plus dans un rapport d'expertise demandé et préparé à l'avance) : "quelques dizaines en France" si j'ai bonne mémoire.
* les chiffres sur les durées de garanties sont livrés sur demande : tant sur les durées (publiquement annoncées), que sur leurs tarifs (demander des devis aux installateurs).
si! je confirme vous n'avez donné aucun chiffre de durée de vie de matériel durant votre discussion franche, alors même que vous disiez que votre matériel était mieux que l'autre... (je t'ai même fait la remarque autour du café)
et tu détournes le sujet... tu sais bien qu'on demande une durée de fiabilité et de vie de matériel, pas une durée de garantie.... de même comme on en a parlé, la question reste aussi dans ce délai de vie de matériel, la question du stock de pièce de rechange que les fabricants et les revendeurs pourront fournir sur une gamme donné... et là j'entends pas grand chose ou plutot j'entends un silence suspect (contrairement à il ya 10 ans où on nous claironnait en fanfare une durée moyenne de 15 ans minimum... Je n'entends plus ce chiffre...je me marre un peu! :mrgreen: )
Ton constat est réel, mais l'IDIFF, c'est pas le salon des exploitants non plus, ni un CinemaCon.


C'est vrai tu as raison ... c'était mon premier salon, je m'attendais à un peu plus... en tout cas ça change rien au fait que les moins "fun" c'était coté exploitant... mais peut être que le marché s'est tassé et donc les installateurs et fabricants n'ont pas eu de motivations à faire plus d'effort (ben oui y'a plus que les itinérants qui ne sont pas au numérique... :wink: )

En tout cas la machine à café marchait correctement....
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Re: Conférence IDIFF

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thedude a écrit :
Ben dis donc, la gueule des ennemis jurés !
evidemment c'est une joke (à part pour luc besson avec qui j'aurais du mal à boire un café...
Qu'en sais-tu ? Le gars il fait pipi caca comme nous, et n'a pas l'air fondamentalement con pour avoir fait ce qu'il a fait jusqu'ici (qu'on aime ou pas tous ses chefs d'oeuvre) :)
effectivemment nos opinions divergent
Pas toujours comme tu l'as vu : sur certains points nos constats sont parfois les mêmes.
mais il faut dire que nos positions dans le monde de l'exploitation ne sont pas les mêmes aussi...
Cela peut orienter nos sensibilités, mais sur certains points, cela ne peut faire de différence si on est intellectuellement honnête : certains faits sont simplement des faits, et en ce cas, le bon sens paysan mène à la même conclusion.
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